Artistes et compagnies 2025

Ta Mère La Mieux

Association de loi 1901, TMLM participe au développement culturel et artistique en s’inscrivant dans une démarche bienveillante et positive.

Grâce aux arts oratoires TMLM propose un panel de prestations dans une dynamique égalitaire et créatrice de lien social  : Des battles de compliments, des scènes ouvertes dédiées à l’éloge, des concerts ou encore des formations à l’éloquence et au slam.

L’équipe : Maelle, Nina, Emila, Marie, Maelys, Roddy, Esope, Maras, Ines, Wojtek, Jessica, Alexinho, Mathurin, N’Joy

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Cet Été, retrouvez Ta Mère La Mieux avec Battle de Compliments

BORDEAUX : JEUDI 17/07 à 19H aux Archives de Bordeaux Métropole, Parvis des Archives , 33100 Bordeaux (repli à l’intérieur)

BOULIAC: JEUDI 31/07 à 19H à la Halle Vettiner, rue du Bourg 33270 Bouliac

BRUGES : MERCREDI 20/08 à 18H30 au Théâtre de Verdure du parc Treulon, 6 rue du Carros 33520 Bruges (repli à l’Espace Culturel Treulon)

PESSAC : VENDREDI 22/08 à 18H30 à la Guinguette La Belle Saison, 68 rue de l’Horloge 33600 Pessac

LE TAILLAN-MEDOC : JEUDI 28/08 à 19H au Parc du Presbytère, 1 rue René Cassin 33320 Le Taillan-Médoc (repli Salle du 11 novembre, 5 rue du 11 novembre 33320 Le Taillan-Medoc

SAINT AUBIN DE MEDOC : MERCREDI 30/07 à 19H au Square Redovan, 4 route de Germignan 33160 Saint-Aubin de Médoc (repli Salle Ronsard)

Compagnie 3B

Créée sur Zoom pendant le premier confinement, la Compagnie 3B c’est la rencontre de trois jeunes artistes et techniciens de théâtre et de cinéma qui veulent faire entrer sur scène des textes romanesques.

Après un master en anthropologie sociale à l’université de lumière Lyon 2, Janloup Bernard (réalisateur, metteur en scène) rentre à La Fémis dans le département réalisation. Depuis il a réalisé plusieurs court-métrages présentés en festival. Il travaille sur son premier long-métrage, SUD, produit par Mauvaise Troupes Productions et Les Films de Pierre.

Après une formation au DMA lumière de Nantes, Clarisse Bernez-Cambot (créatrice lumière, régie générale) poursuit des études en master d’étude théâtrale à l’université lumière Lyon 2. Elle a travaillé dans plusieurs institutions d’envergure nationale tant en danse qu’en théâtre. Elle a collaboré avec des metteurs en scène comme Anne Théron, Catherine Marnas, Sylvain Creuzevault, Baptiste Amann, Jeanne Lazar ou Emilie Rousset.

Etienne Bories (comédien) intègre en 2016 la promotion IV de l’Estba où il travaille avec des metteurs en scène comme Jean Yves Ruf ou Sylvain Creuzevault. Il fonde en 2018 le collectif Manger le Culavec douze autres ami.e.s et travaille sur leur première création Sinon on ferait une fête. Il travaille en tant qu’interprète avec les chorégraphes Gaelle Bourges, Mickael Phelippeau, Marlène Saldana et Jonathan Drillet. En théâtre de rue, il travaille avec Opus et Mange ! et cie.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie 3B avec Arthur la nuit — Seul en scène immersif d’après le roman de Victor Jestin.

BORDEAUX : Mercredi 6/08 à 19h > Cale de l’IBOAT, Bassin à Flot n°, 1 Cr Henri Brunet, 33300 Bordeaux

GRADIGNAN : MARDI 22/07 à 19H derrière l’Eglise Saint Pierre, place Bernard Roumégoux, 33170 Gradignan (repli 7 avenue Jean Larrieu)

VILLENAVE D’ORNON : MERCREDI 27/08 à 19H au parc de la Mairie du Bourg, Avenue Maréchal Foch, 33140 Villenave d’Ornon (repli gymnase du Bourg)

Crédit photo : Grégoire Lavigne

HOP HOP Compagnie

Basée sur Poitiers, dans le nord de la Nouvelle Aquitaine, la Hop Hop Compagnie développe des spectacles de rue depuis 2009. 

À travers un théâtre gestuel, parfois au sol, parfois en hauteur, chaque projet soulève de nombreuses problématiques sensibles et poétiques, qui questionnent les spectateur.trice.s. sur leur univers quotidien, leur environnement et le paysage dans lequel ils.elles évoluent. 

La compagnie réalise des projets longs avec la production de spectacles sur plusieurs années, mais aussi des projets «flashs», «in-situs», «sur mesure», ou encore des opérations de médiation qui s’adaptent aux thématiques et aux budgets des opérateurs culturels. 

La Hop Hop Compagnie est un association loi 1901 qui a été crée par la metteuse en scène – scénographe Julie Bernard en 2009.

L’équipe :

  • Julie Bernard : Directrice Artistique et mise en scène
  • Sarah Even : Administration / Production
  • Léa Mansion : Diffusion

Pour la communication :

Logo : Thomas Bernard
Photos : Maxime Nguyen, Sarah Even, Antoine Jacquelin, Ville de Puilboreau, Yann Gachet, Le Fourneau
Vidéos : Adrien Gueriteau, Les Coloriés
Site Internet : Lucie Kubiak

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Cet Été, retrouvez la HOP HOP Compagnie avec Chantier interdit au public — Une adaptation libre du Journal d’un manœuvre de Thierry Metz

AMBARES-ET-LAGRAVE : JEUDI 24/07 à 19H sur le parvis du Château Formont, 4 rue Formont, 33440 Ambarès-et-Lagrave

BEGLES : JEUDI 28/08 à 19H à la Cité le Dorat, Avenue Léline, 33130 Bègles

LORMONT : MARDI 25/08 à 19H sur le parvis Saint Esprit, rue Jacques Thibaud, 33310 Lormont

SAINT-MEDARD-EN-JALLES : MARDI 15/07 à 19H au parc de Feydit, 33160 Saint-Médard-en-Jalles

Gaétan Ranson

Après un Master Pro en Mise en Scène, où il a créé Société Idéale, et un Stage à la Criée de Marseille, Gaétan  a travaillé deux ans pour l’Université Populaire de Bordeaux en parallèle de son activité de comédien. Maintenant, il joue pour la Cie C’est Pas Commun dans Vertiges et, depuis 2019, sur plusieurs spectacles d’Opéra Pagaï. Passionné de transmission, il donne également des cours de théâtre, notamment au sein Du Chien dans les Dents. En 2021, Gaétan intègre la Fai-Ar, formation supérieur d’art en espace public, à Marseille.

Il fait des études de mise en scène, de scénographie, de littérature, bref, des choses très sérieuses, pour au final devenir animateur dans une université populaire. Mais il finit par laisser ses outils d’éduc pop politique, et retourne au théâtre. Passionné de rue, il devient crieur de rue pendant le confinement, comédien avec Opéra Pagaï, karaokiste avec C’est Pas Commun, metteur en scène avec La Flambée. Ca ne lui suffit pas au bougre : ivre de curiosité et de découverte, il file deux ans à la FAI-AR, formation supérieur d’art en espace public à Marseille, pour se demander ce qu’il veut raconter au monde et comment. Il en ressort avec un solo et plein d’idées.

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Cet Été, retrouvez Gaetan Ranson avec La Création

BÈGLES : JEUDI 17/07 à 19H, Parc des Sœurs de la Charité, 40 avenue Salvador Allende 33130 Bègles

BORDEAUX : LUNDI 04/08 à 19H, Jardin public, entrée par la Place Longchamps 33000 Bordeaux

CENON : MERCREDI 30/07 à 19H, Château Tranchère, Allée Simone Bouluguet, 33150 Cenon

SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND : MARDI 15/07 à 19H, Berges de Garonne, Rue Louis Pionneau 33440 Saint-Louis-de-Montferrand

TALENCE : MERCREDI 27/08 à 19H, Parc Peixotto, entrée par la rue du Professeur Arnozan 33400 Talence

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De Chair et D’Os – Caroline Melon

Caroline Melon est est née pendant les années 70 dans une petite ville du 93 et elle a vraiment cru pendant longtemps que c’était comme venir de nulle part. Rapidement, elle s’est inventé un autre pays natal sur une île bretonne qui convenait mieux à ses appétits d’espaces sauvages et de côtés découpées. Elle a obtenu à Paris 8 une Licence d’Information et de Communication qui, si elle ne l’a pas formée à un métier, lui aura au moins appris à penser, et c’est peut-être en effet ce que l’on demande à l’université. Elle a débarqué à Bordeaux en suivant, un peu par hasard, et l’époque bénie des emploi-jeunes l’a enrôlée immédiatement dans le joyeux monde de la culture française. Le reste est affaire de chance, de coup de poker, de coup de coeur, de rencontres avec des humains bienveillants et de fuite des autres.

Pendant douze ans, jusqu’en 2016, elle a dirigé Chahuts, association qui se préoccupe d’art, de culture et des gens, et des moyens de lier l’ensemble (www.chahuts.net). L’association est située dans le quartier de Saint-Michel, historique sas d’accueil des populations migrantes. Autour des arts de la parole, elle s’est attachée à construire des projets humains qui mêlaient artistes contemporains, habitants, personnes et problématiques de territoire. Ces dynamiques de longue durée ont par le biais artistique rassemblé de nombreux champs et leurs acteurs : le social, l’éducatif, l’urbanisme, le commerce, le tourisme…

Sa recherche, pendant ces années, a tourné autour de la complexe question de l’implication des populations les plus fragiles et les plus pauvres, de la diversité des publics, et de l’invention d’espaces de rassemblement, de réunion, pour tenter d’oeuvrer à la dignité des personnes et à leur émancipation (elle-même et ses équipes y compris, se mettant en jeu avec les gens et se détachant des points de vue de sachants). Le point d’orgue de Chahuts prend la forme d’un festival au mois de juin s’installant dans l’espace public, les appartements et les lieux culturels repérés, privilégiant la convivialité, la fête, les formes hybrides et les propositions surprenantes (cf documentaire Travaux : vous êtes ici). Chahuts en quelques chiffres : 3 salariées permanentes, 100 bénévoles, 250 000€ de budget annuel, 50 partenaires, entre 8 et 13000 spectateurs selon les années et les propositions.

Elle a occupé plusieurs fonctions au cours de ces années : présidente du Réseau National du Conte et des Arts de la parole, conseillère déléguée Arts de la parole de l’Oara, membre du Comité de perfectionnement du master d’Ingénierie de Projets Culturels de Bordeaux 3, membre du groupe On est un certain nombre. Elle a enseigné pendant 5 ans les « nouvelles méthodes de l’action culturelle » au sein du Master pré-cité. Elle intervient régulièrement dans des formations initiales et continues dans les champs de la culture et du social (IUT et DUT Carrières Sociales, Master 2 Développement culturel de la Rochelle, La Belle Ouvrage…)

Elle a quitté Chahuts fin 2016 pour se consacrer à ce qui l’habite depuis quelques années : la création artistique. Même si son medium favori est l’écriture, ses projets échappent à un résumé en une discipline ou une pratique, hormis ces traits de caractères régulièrement présents : un contexte amené par un.e commanditaire, une méthode mêlant documentaire et création, des lieux singuliers, des équipes constitués d’artistes et d’intervenants aux profils et compétences divers (coiffeur, strip-teaseuse, boulanger…), des dispositifs participatifs qui laissent une grande place au « spectateur », une démarche qui débute au moment de la réservation pour se poursuivre après le spectacle par divers moyens, un soin, une bienveillance et une attention singulières pour les humains participants, ainsi qu’un goût pour la fête et la convivialité très prononcé, et un appétit particulier pour l’expérimentation, le jeu, le mystère, la surprise.

Caroline Melon est une des artistes d’In Situ, réseau européen autour de l’espace public. Elle a été artiste associée au Grand T (Nantes) de 2018 à 2022 et est associée à la Scène nationale d’Albi à partir de septembre 2022. De chair et d’os est associée au Fourneau et au Quartz (Brest) pour les saisons 2021-2023.

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Cet Été, retrouvez De Chair et D’Os avec La Maison

BORDEAUX (x Association Chahuts) >Quartier Saint-Michel. Lieu secret dévoilé 24h avant le rendez-vous

MERCREDI 23/07 de 10H à 21H

JEUDI 24/07 de 17H à 21H

VENDREDI 25/07 de 17H à 21H

SAMEDI 26/07 de 10H à 21H

DIMANCHE 27/07 de 9H à 13H

LORMONT > Quartier Mairie de Lormont. Lieu secret dévoilé 24h avant le rendez-vous

MERCREDI 20/08 de 10H à 20H

JEUDI 21/08 de 16H à 20H

VENDREDI 22/08 de 16H à 20H

SAMEDI 23/08 de 9H à 13H

LUNDI 25/08 de 16H à 20H

MARDI 26/08 de 10H à 20H

MERCREDI 27/08 de 10H à 18H30,

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Walid Ben Selim en Duo

« Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de
l’Éternité » Darwich
Dans un choc des cultures fondateur, Walid Ben Selim se fait le porte-voix des plus grands
noms de la poésie soufie. À travers cet Orient mythique, mystique et millénaire, celui-ci
cherche à percer la vibration première dans un souffle épique et méditatif. Accompagné
par la virtuose harpiste classique, Marie-Marguerite Cano, il fonde un espace de
spiritualité musicale, une forme d’échange entre la langue parlée arabe et la langue
inaccessible et symbolique de la harpe. Un fief poétique semé d’amour et de joie
triomphal.

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Cet Été, retrouvez Walid Ben Selim en Duo avec Marie-Marguerite Cano dans les Inédits de l’été – Musique de nuit.

ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX : LUNDI 25/08 à 20H, Parc du Château Bétailhe, Avenue de l’Église romane 33370 Artigues-près-Bordeaux (repli au Cuvier de Feydeau, avenue Île de France)

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Natascha Rogers en trio

Avec Onaida, Natascha Rogers ose l’intime et dévoile un disque en clair- obscur hautement spirituel, érigeant l’épure au rang d’art du soin et de la réconciliation. Une ronde folk libératrice.
Née aux Pays-Bas d’une mère hollandaise et d’un pater-mystère aux origines amérindiennes, la jeune Natascha Rogers couve ses quatre frères, déménage souvent et s’arrime au piano, un monde en soi, un ancrage, un repère, lorsque l’horizon tangue trop. Breda, Belgique, Californie puis Bordeaux… Ce qui ne change pas, c’est ce piano droit sur lequel, une gamme après l’autre, Natascha Rogers développe ses dons de mélodiste en répiquant les Children’s Songs de Chick Corea ou le répertoire océanique de Yann Tiersen.
 
Jusqu’au jour où, Natascha Rogers découvre, commae une énigme à décrypter, une paire de congas déposée par son père en coup de vent, en secret, sur le perron de la maison. Sensible à l’appel ancestral des tambours, elle parcourt alors l’Atlantique Noire pendant plusieurs années pour recevoir l’enseignement des plus grands maîtres percussionnistes mandingues et afro-cubains. Dès lors, Natascha Rogers s’épanouit dans une pratique humble, collective et thérapeutique de la musique, décuplant son savoir-faire rythmique au gré des grooves et des chemins. Mais comment trouver le sien ? En faisant le vide, en habitant les ombres, à l’écoute de ce qui bruisse en souterrain. D’instinct, Natascha Rogers le sait : puissance et vulnérabilité vont de pair, elles requièrent le courage d’être soi et de s’autoriser à le montrer.
 
Une mue, une mise à nue : avec Onaida, c’est donc le pari de Natascha Rogers qui renoue pour cela avec son premier instrument. D’ostinatos en incantations, Onaida dévoile un territoire poétique très personnel peuplé de rivières pianistiques et de chants de la Terre soutenus par les pulsations rituelles des tambours batá. En anglais, en espagnol ou en yoruba, Natascha Rogers déploie sur le dos de ses claviers autant de ballades intimes que de prières universelles, tour à tour inspirées par le serpent mythique qui la visite en rêve, la poétesse amérindienne Joy Harjo, les femmes sauvages de la conteuse américaine Clarissa Pinkola Estes et les esprits de la santería cubaine.
 
Ronde folk libératrice, Onaida se reçoit comme un geste de soin, d’amour et de paix à destination du Vivant (« See », « Land », « Aniafa », « The Wound »), des femmes (« Sacred Night », « Run », « Move Echeke »), des défunt.e.s (« Ashes »), du divin (« O Baba », « The West » avec Piers Faccini) et de la musique elle-même (« Tambor », « Sanza »). Enregistré à Pommerit-le-Vicomte dans un cadre exceptionnel avec l’ingénieur du son Joachim Olaya et tout le temps du monde, Onaida incarne donc une véritable expérience initiatique, une seconde naissance pour Natascha Rogers qui trouve, avec cet opus singulier, équilibre et justesse.

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Cet Été, retrouvez Natascha Rogers en trio dans les Inédits de l’été – Musique de nuit.

EYSINES : JEUDI 21/08 à 20H, Parc du Château Lescombes, 198 avenue du Taillan-Médoc 33320 Eysines (repli dans la Grange Lescombes)

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Oriane Lacaille en Trio

La musique a toujours été là pour Oriane Lacaille. Depuis sa petite enfance, elle la partage, la joue, la chante et la danse partout. Oriane se dit «Zoréol» (métisse d’un parent français de métropole et d’un parent créole réunionnais). Son père, René Lacaille est une des figures incontournables de la culture réunionnaise. Il a su nourrir sa famille de rougail et de séga, de cari et de maloya ! Oriane, née en 1986, est tombée dans la marmite, sa potion magique est le groove, la maîtrise de la danse ternaire, celle qui décale l’oreille européenne à l’envers. Elle grandit dans le pays froid (péï la fré en créole) –dans les Alpes- mais chez les Lacaille, dès qu’on passait la porte de la cuisine c’était les tropiques. Tandis que l’accordéon de René cascadait en notes, sa mère Odile se passionnait des mots. Dès son plus jeune âge elle ne cesse d’écouter et joue avec son frère les chansons d’Alain Peters, qui sont toujours une forte inspiration pour elle. Jusqu’à l’âge de 20 ans elle ne chante qu’en créole alors qu’elle grandit en France métropolitaine. Elle accompagne son père en faisant de la musique réunionnaise, elle-même mêlée et teintée de jazz, de musiques caribéennes, africaines et de toutes les musiques de bal traditionnel. Oriane monte sur scène à l’âge de 13 ans, quand elle accompagne son père dans ses tournées. La scène, c’est comme à la maison, c’est un truc de famille. C’est ce qu’ils font, les Lacaille, ou en tout cas les hommes, car pour les générations précédentes, les femmes n’y avaient pas accès. Rebelles, sa grand-mère et ses tantes se volaient le droit de jouer de la percussion, contournant ainsi les interdits et les carcans. Oriane monte sur scène sans interdit. Elle a pour elle la chance et le combat des anciennes et nouvelles générations, elle exerce le privilège de se concentrer uniquement sur la musique. Après la musique sont venues l’écriture et la poésie, l’héritage de sa mère. Pour les deux albums de son duo avec Coline Linder, Titi Zaro, Oriane se met à écrire en créole et en français. Plus récemment elle fonde Bonbon Vodou avec Jerem Boucris et renforce le mélange de ses «savoirs franco-créoles»: les rythmes, les mots, les mélodies… Oriane compose avec ses ukulélés ou son takamba (appelé aussi aouicha, c’est une guitare d’origine gnawa arrivée à la Réunion dans les années 70/80 et jouée par AlainPeters). Ses chansons sont écrites à la fois en français et créole. Son chant passe de l’un à l’autre comme s’il ne s’agissait que d’une langue métisse qui lui appartiendrait. Elle choisit de«mixer» toujours les deux langues afin de créer une poésie bilingue, joueuse, où les mots ont la part belle.Ses textes sont toujours au plus proche de ses ressentis et parlent tour à tour d’amour, de la féminité, de la maternité, de migrations, d’esclavage, de violences domestiques, ou racontent parfois ses rêves, qui sont une part importante de sa vie. Sa voix pure et douce est porteuse d’une puissance ancestrale qui transporte et émerveille. Oriane joue ses chansons sur scène en trio avec Héloïse Divilly (batterie, chant) et Yann-Lou Bertrand (contrebasse, trompette, chant). Trois humanités, trois voix, trois énergies en harmonie. Ces artistes au diapason nous font tantôt chalouper, tantôt vibrer, tantôt partir en transe, toujours avec amour et bienveillance.

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Cet Été, retrouvez Oriane Lacaille en trio dans les Inédits de l’été – Musique de nuit.

SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND : VENDREDI 08/08 à 20H, Parenthèse L’Escale, Impasse Paul Jaumouille 33440 Saint-Louis-de-Montferrand (repli Salle Sainte-Barbe, 5 impasse de la Paix)

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Compagnie Raoui

La compagnie Raoui est née en 2019, sous l’impulsion de Morgane Audoin. De 2007 à 2009, elle suit la formation d’art dramatique des Classes de la Comédie de Reims. Puis, à l’Université de Poitiers, elle plonge dans des recherches qui mêlent migrations, mémoire et théâtre.
Plus tard, au sein de la compagnie de théâtre jeune public L’Atelier du Livre qui Rêve, elle sillonne pendant plusieurs années les écoles et les bibliothèques, avec des spectacles autour de la littérature jeunesse et de la poésie. Au milieu de tout ça, elle découvre le conte au gré de stages et de rencontres, qui lui donnent le goût de raconter, seule, et l’envie de développer une écriture personnelle. 
En 2017, elle intègre la FAI-AR à Marseille (Formation supérieure d’art en espace public), où elle débute l’écriture de NENNA, première création de la compagnie, un spectacle pour la rue, mis en scène par Maïa Ricaud (Cie Les Chiennes Nationales). Elle fait partie du Labo 2022-2023 de la Maison du Conte de Chevilly-Larue.

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Cet Été, retrouvez La compagnie Raoui avec Nenna

GRADIGNAN : MARDI 12/08 à 19H, devant le château-Epajg Malartic, 58 boulevard de Malartic (repli à la Médiathèque allée de Pfungstadt)

LORMONT : MARDI 22/07 à 19H, Parc des Akènes, 17 rue René Cassagne 33310 Lormont (repli au Pôle Brassens Camus, rue Henri Dunant)

SAINT-MÉDARD-EN-JALLES : MERCREDI 23/07 à 19H, Parc du Thil, 25 avenue du Thil 33160 Saint-Médard-en-Jalles (pas de repli)

VILLENAVE-D’ORNON : LUNDI 28/07 à 19H, devant le Centre socio-culturel Saint-Exupéry, 33 chemin Gaston 33140 Villenave-d’Ornon (repli Centre socio-culturel Saint-Exupéry)

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Été Métropolitain
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