Compagnie du Tout Vivant

La Compagnie du Tout Vivant est créée en 2014 par Thomas Visionneau, et propose depuis des représentations théâtrales vivantes, qui donnent à penser. Des créations théâtrales surprenantes et renversantes naissent de désirs de spectacles pédagogiques avec des vraies-fausses conférences comme Pourquoi le Saut des Baleines en 2021 et Un Travail de Fourmi ! en 2022. La Compagnie propose aussi des spectacles au travers de récits de vie nostalgiques et émouvants avec Lettres à Plus Tard en 2020, qui est créé à partir de lettres écrites par les élèves d’une école. C’est cette transversalité de sujets qui touchent et émerveillent petits et grands qui motive l’écriture et l’inspiration de Thomas Visionneau.

Thomas Visonneau passe une année au Conservatoire de Bordeaux avant d’entrer à l’Académie de l’Union (école nationale supérieure d’art dramatique en limousin) sous la direction de Pierre Pradinas et d’Anton Kouznetsov. À sa sortie, il fait partie de la troupe permanente de Gilberte Tsaï au CDN de Montreuil. En 2012, il fonde avec une camarade de promotion une première compagnie avant de fonder la Compagnie Thomas Visionneau, qui devient en 2022 la Compagnie du Tout Vivant, dans laquelle il est le metteur en scène de tous les spectacles.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie du Tout Vivant et sa vraie-fausse conférence Pourquoi le Saut des Baleines.

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Crédit photo : Compagnie du Tout Vivant.

De chair et d’os

De chair et d’os invente des projets artistiques en fonction de contextes. Caroline Melon, sa directrice artistique, conçoit des dispositifs qui répondent à une envie, une problématique exprimées par un.e commanditaire ou bien décelées lors d’une étude attentive de l’environnement. Celui-ci peut être géographique (un bâtiment, un quartier, un territoire) ou dessiner un périmètre plus abstrait (paysage politique, monde de l’entreprise…). Elle met ensuite en œuvre un processus qui peut s’avérer être l’œuvre en elle-même, ou bien aboutir à une forme d’activation, de restitution. Elle rassemble des équipes d’artistes et d’intervenant.e.s aux profils variés qu’elle met en scène pour des actions qui correspondent à leur savoir-faire, dans un léger pas de côté amené par un récit commun. Le processus artistique se double la plupart du temps d’un travail avec les personnes du territoire (éducation artistique, médiation, participation etc).
Mais pas que.

De chair et d’os aime aussi les coups de cœurs, les idées débiles, les contraintes ingérables, les projets trop compliqués, les trucs évidents et simplistes, les coins de table où on discute, les trouvailles dont on n’est pas sûr, les certitudes, les hésitations, les bonnes raisons de ne pas y aller, les tentatives perdues d’avance mais qu’on ne peut pas s’empêcher de faire, les tripes qui disent qu’on y va quand même, le cerveau qui rejoint. De chair et d’os, c’est aussi Suite pour transports en commun, un dispositif surprenant et immersif dans des lieux quotidiens que sont les arrêts de bus ou de tram, ou encore Kairos (2017), une création qui est adaptée au musée dans lequel la représentation s’installe.

Caroline Melon est une des artistes d’In Situ, réseau européen autour de l’espace public. Elle a été artiste associée au Grand T (Nantes) de 2018 à 2022 et est associée à la Scène nationale d’Albi à partir de septembre 2022. De chair et d’os est associée au Fourneau et au Quartz (Brest) pour les saisons 2021-2023.

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Cet Été, retrouvez De chair et d’os et sa nouvelle création Cinq Saisons.

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Crédit photo : Le Grand T.

Compagnie Toujours Là

Né en 2016 de rencontres artistiques et de parcours atypiques, le Collectif Cliffhanger créé par la comédienne Gloria Da Queija et par le metteur en scène Vincent Toujas, devient la Compagnie Toujours Là, sous la direction artistique de Vincent Toujas. La volonté est de proposer des histoires et des expériences qui touchent l’universel et dépassent les clivages et les cases. Par une inspiration cinématographique, la compagnie Toujours Là vise à raconter par le texte autant que par le visuel, laissant alors la place à l’imaginaire et au merveilleux. L’écriture plateau avec les comédiens est la matière première des créations, gage de vivant et d’inspiration. Cette matière nourrit l’écriture à la table, où il est alors question de structure et de message à transmettre. Ainsi, la collaboration avec les acteurs est omniprésente ; chacun peut porter honnêtement le texte et la mise-en-scène pour être mieux écouté. La compagnie s’efforce de créer un lien avec le public, faire un effort de communication commun pour qu’ensemble, le moment vécu soit un échange actif, une sollicitation, un partage et non une consommation.

Gloria Da Queija suit une licence d’études théâtrales à l’Université Bordeaux Montaigne avant de devenir professeur des écoles. En continuant de participer à des projets théâtraux elle découvre l’improvisation théâtrale au Québec en 2010 qu’elle approfondi à son retour en France. Elle découvre ensuite les joies du théâtre jeune public avec la compagnie Le Soleil dans la Nuit et s’initie à l’art de la marionnette avec «Nebula», le spectacle jeune public du Théâtre des Beaux-Arts. En 2016, elle cofonde le Collectif Cliffhanger, devenu Cie Toujours Là en 2020, pour lequel elle participe à la création de projets de théâtre contemporain : Piège mortel, Les Décisionnaires et son seule-en-scène Cartable, pour lequel elle s’inspire de son expérience avec ses élèves.

Cinéaste bordelais, Vincent Toujas écrit, réalise et cadre depuis plusieurs années pour le cinéma ou la publicité. Après des études d’ingénieur en traitement d’image, il décide d’utiliser ses connaissances sur les plateaux de cinéma et d’y glisser sa passion pour la composition. Il est le cofondateur de la société de production Title Media puis de l’agence Saint Gingembre. Son travail au cinéma s’est toujours complété de pratique théâtrale et de mise en scène. Il est depuis 2012 membre de la direction artistique et formateur de la compagnie d’improvisation bordelaise La Cigüe. En 2016, il cofonde le Collectif Cliffhanger, devenu Cie Toujours Là en 2020, au sein duquel il participe, en tant que metteur en scène, à la création d’œuvres de théâtre contemporain à l’écriture novatrice.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie Toujours là avec son spectacle Cartable.

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Crédit photo : Compagnie Toujours Là.

Splendor in the Grass

Les élégants Splendor in the Grass, qui habillent la mise en image de la BD concert Come Prima, composent une musique originale expressionniste, qui vient se poser sur les dessins et participer ainsi au récit : petit à petit, la musique brise le cocon du simple accompagnement sonore. Le spectateur assiste à un enchainement d’émotions, où les atmosphères psychologiques induites par les images et le scénario sont exprimées et transcendées par la musique live.

De cette façon, on retrouvera des thèmes musicaux rappelant les balades italiennes dans les moments de douceur nostalgique. La musique émerge comme un lointain souvenir qui viendrait faire écho à l’enjeu présent du retour vers le pays. De même quand violence, colère et désespoir se tutoient dans le récit, le groupe Splendor in The Grass délivre un son post-rock atmosphérique à l’émotion juste.

Splendor in the Grass pourraient venir de Londres, Glasgow, ou Liverpool tant les bordelais brillent par leur inventivité débridée et l’art de trousser des sons Post Rock qui font mouches. Ce groupe a d’ailleurs été sélectionné par le prestigieux label Rough Trade pour certaines de leurs reprises crépusculaires.
Ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai dans le monde de la BD, s’étant déjà fait repérer dans plusieurs festivals avec la création de « Après la nuit » de Richard Guérineau et des « Larmes de l’Assassin » de Thierry Murat.

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Cet Été, retrouvez Splendor In the Grass et La route Productions et leur BD-Concert Come Prima.

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Crédit photo : RAS Production.

Ensemble DRIFT

Les 3 musiciens de l’Ensemble DRIFT, notamment au travers de leurs activités artistiques au sein de la compagnie FRACAS, ont une appétence et une expérience reconnues en matière de projets d’Action Culturelle. Depuis presque 15 ans, ils ont dirigé de nombreuses créations de spectacles musicaux mettant en scène des amateurs en partenariats avec des structures de milieux très hétéroclites (crèches, écoles, collèges, lycées, centres sociaux, structures médicales, hôpitaux psychiatriques, maisons de retraite, prison…). Jérôme D’Aviau et Sol Hess ont également des années d’expérience d’ateliers de Bande- Dessinée, entre autres par le biais d’associations spécialisées telles que Passage à L’Art.

Sol Hess est un musicien, chanteur, scénariste de Bande dessinée britannique, né à Londres en 1984. Il est élevé par sa mère danseuse, Mauricette Fortunée Hess, et sa grand-mère, la peintre contemporaine I.J. Berthe Hess1. C’est à l’âge de 11 ans qu’il arrive en France, où il habite depuis, et mène ses divers projets musicaux, Sweat Like An Ape !, Sol Hess & the Sympatik’s et Docteur Culotte, notamment régulièrement aux côtés du musicien et auteur, Jérôme d’Aviau (Sweat Like An Ape! et Docteur Culotte). Il a écrit les scénarios de La Lionne, bande-dessinée en 2 tomes, avec Laureline Mattiussi au dessin et Isabelle Merlet aux couleurs, sortie chez Treize Étrange (Glénat). Dans le domaine du spectacle vivant il collabore avec la Cie Fracas (Le Petit Robot, La Fanfreefare, Ferayous, Requiem Sysmique, Vivons L’Instant…) et la compagnie de théâtre Groupe Anamorphose (Le Soleil Sous L’Arbre et Le Cocu Magnifique de Fernand Crommelynck, mis en scène par Laurent Rogero).

Collé à 5 ans par ses parents au conservatoire de Paris, Jérôme d’Aviau aura la chance de faire partie des cobayes de la nouvelle méthode d’apprentissage en vogue en ce début des années 70. Formé au piano classique, puis à l’impro jazz, il lâchera l’école de musique pour se lancer dans des groupes, d’abord à la guitare, tout en ne se lassant jamais d’expérimenter avec tous les instruments qui lui tombe dans les mains. Actuellement dans 4 formations (dont 3 en compagnie de Sol Hess), à la batterie, aux claviers, aux percussions ou autres machines, il fait aussi du son pour des groupes et pour des films d’animations. Parallèlement, après dix ans à étudier la mécanique auto, les matériaux composites et l’architecture, il se retrouve à concevoir des jeux vidéo. Dix ans et un krach boursier plus tard, il quitte le secteur et se lance dans la bande dessinée. Dix ans et une nette baisse de son niveau de vie plus tard il quitte le secteur et se lance dans l’animation : il réalise sa première série jeunesse pour la télévision, Mr Lapin, sorti en septembre 2017 en France et peu après dans le monde entier. Il a participé au design de son premier long métrage : Pachamama, sorti le 2018 au cinéma, fait les décors d’un court, et anime des personnages sur son deuxième long métrage (Marona, sorti en 2019).

Après des études scientifiques en nouvelles technologies, Frédéric Cazaux s’investit dans la musique. Il intègre d’abord en 2002 l’Abracadaband où il poursuit sa formation musicale auprès de Denis Gouzil et Antoine LEITE. En 2004, il rejoint la cie Fracas, avec Roland Bourbon et Sébastien Capazza, et participe à la direction artistique de nombreuses performances et des spectacles produits par la compagnie comme de 2004 à 2008 Orlando Furioso un orchestre de performances Rock « furieux » pour 12 batteries, 4 basses, 4 guitares et invités multiples… En 2009, il forme le groupe de rock Sol Hess & The Sympatik’s avec Sol Hess, Roland Bourbon, Sébastien Capazza et l’illustratrice Laureline Mattiussi qui les accompagne pour des concerts dessinés. En 2009, il crée également le spectacle Die Dichte (compagnie Translation) et rejoint le Groupe Anamorphose pour diriger la musique de plusieurs pièces théâtrales, Le soleil sous l’arbre (2009), réalisation avec Sol Hess des bandes sonores du spectacle ou Candide ou l’optimisme (2014), arrangements et interprétation sur scène de pièces de clavecin de Jean-Philippe Rameau. En 2016, il réalise la scénographie vidéo du spectacle Orient(s) de la compagnie Arkahn.

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Cet Été, retrouvez l’Ensemble DRIFT et La Route Productions avec leur BD-Concert La Saga de Grimr.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.

Les Araignées philosophes

Association installée à Bordeaux depuis 2017, les médiations des Araignées philosophes s’organisent autour de formats pluriels : ateliers, conférences, formations, ingénierie, collaborations artistiques. En jouant très sérieusement, l’association « passionne » le temps en inventant en permanence des espaces de réflexions et créations principalement en direction des jeunes. Entre philosophie, éducation & développement de l’enfant, arts vivants & littérature, les médiatrices de l’association tissent leurs actions entre territoire et numérique pour susciter la rencontre entre des personnes, des œuvres d’art et la vie.

Les Araignées philosophes se promènent principalement dans la métropole bordelaise et en Nouvelle-Aquitaine. Elles suivent aussi parfois des artistes qui les amènent bien ailleurs sur le territoire national. Elles s’installent dans les établissements scolaires, dans le cadre de Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle, dans les centres d’animation, de loisirs, sociaux, dans les bibliothèques. En inventant leurs multiples projets avec les équipes des structures culturelles, des collectivités territoriales ou des équipements culturels, l’association privilégie les relations partenariales mobilisant les ressources présentes sur les territoires. Les Araignées philosophes sont aussi de véritables récolteuses de traces qu’elles utilisent pour faire résonner et raisonner la médiation culturelle : inventions d’enfants, créations de leurs encadrants, des souvenirs mis en forme par l’association ou par des artistes,…

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Cet Été, retrouvez Les Araignées philosophes avec La Volière pour le spectacle La lune, si possible

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Minino Garay

Figure d’une musique inclassable et éclectique, Minino Garay est un musicien à l’esprit foisonnant et curieux, élevé dans l’environnement de la musique populaire argentine.  Le percussionniste – batteur le plus vital de sa génération ne cesse de puiser dans ses origines pour les confronter à d’autres genres et obtenir des résultats surprenants. Ce talent particulier pour mélanger les genres lui a permis de partager la scène dans diverses parties du monde avec d’autres grands noms de la musique.


Minino Garay, percussionniste originaire d’Argentine, arrive en France à Paris dans les années 1990. Il devient petit à petit l’un des percussionnistes le plus demandé dans le jazz, la world music et la variété française. tels que Mercedes Sosa, Jaime Torres, Jairo, Chango Farias Gómez, Los Coplanacu, Kevin Johansen, Ibrahim Bridge Maalouf, Deeewater Johansen, DeeWaterignon, Magic Malik, Julien Lourau Groove Gang, Richard Bona, Richard Galliano, Daniel Mille, Jackie Terrason et Baptiste Trotignon, entre autres. Il a créé, Frapadingos, le groupe de percussions le plus original d’Europe, dans lequel il joue le rôle d’un DJ de cultures, mêlant les percussions de différents pays du monde. Minino Garay est le premier percussionniste qui a apporté et fait connaitre le cajon péruvien en France. Il a enregistré plus de 250 albums en collaboration avec de multiples artistes. Dans son tout premier album Minino Garay y los Tambores del Sur en 1999, Minino Garay combine le slam, cette poésie parlée à voix haute, avec ses influences imprégnées par l’esprit du tango poésie. A travers le spoken word, mouvement poétique engagé du New-York de la fin des années soixante à l’origine du slam, Minino Garay signe un style qu’il incarne depuis lors sur scène et dans ses albums. En 2022, Minino Garay sortira un premier album, consacré entièrement à ce style du “Speaking tango” et dont la réalisation est partagée avec de grands musiciens. Cet esprit est comme une pensée triste qui se danse et qui incarne l’espoir. Dans ce mélange de déclamation, de tango et de jazz, Minino Garay sort ainsi les mots de leur contexte habituel et les met en valeur d’une manière nouvelle et contemporaine, portant le rapprochement des cultures de manière originale. En 2017, il a créé avec son épouse Alex Pandev le premier festival franco argentin, DiVino Festival, dans la ville de San Rafael (Mendoza, Argentine).

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Cet Été, retrouvez Minino Garay en concert Inédit avec Musiques de nuit

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Romina Lischka & Ghalia Benali

Loin des chemins tracés, la rencontre musicale entre la remarquable gambiste autrichienne Romina Lischka et la captivante chanteuse et poétesse tunisienne Ghalia Benali est un envoûtement garanti pour qui s’autorisera à se laisser envelopper de ces sonorités que rien ne prédestinait à rapprocher – la viole de gambe du 17e siècle, les ragas indiens et les maqâms arabes. Rien si ce n’est leur authenticité. Leur opus Call to Prayer est un magnifique terrain d’ententes musicales et poétiques, un dialogue aux éléments de connexion évidents, à même de faire vibrer nos âmes.

Romina Lischka étudie la viole de gambe avec Paolo Pandolfo à la Schola Cantorum Basiliensis de Bâle (Suisse), où elle obtient le diplôme de soliste avec distinction en 2006. Elle se rend ensuite à Bruxelles afin de bénéficier de l’enseignement de Philippe Pierlot au Koninklijk Conservatorium Brussel. Depuis 2008, Romina développe une activité de concertiste en collaboration avec, notamment, le Collegium Vocale Gent (dir. Philippe Herwege). Son activité l’a amenée à se produire lors de festivals et au sein de salles de concert renommés en Europe, Russie, Asie, au Canada ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud. En 2012, elle joue dans la création de George Benjamin’s Written on Skin, une production qu’elle suit depuis lors au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra Comique de Paris, au Bolshoi de Moscou et lors de tournées avec le Mahler Chamber Orchestra  (Teatro Real Madrid, Barbican London) et le Shanghai Symphony Orchestra en Chine (Beijing Music Festival). Elle a enregistré pour les labels Coro, Flora, Ricercar, Christophorus, Musica Ficta, Fuga Libera, Paraty, Phi et Ramée. Romina a également nourri son attrait pour la musique classique d’Inde du Nord (Dhrupad) en étudiant le chant au Conservatoire de Rotterdam (Bachelor en 2010) ainsi qu’à Delhi et Pune auprès d’ Ustad Fariduddin Dagar et Uday Bhawalkar. Elle est choisie comme « ECHO Rising Star » par BOZAR et par le Concertgebouw Amsterdam pour la saison 2012/13 dans la catégorie Musique Ancienne. En Suite – œuvres de Marin Marais, Ste. Colombe et de Visée, premier disque a reçu le prix Klara « Meilleur disque classique de l’année 2015 ». En 2012, Romina Lischka crée le Hathor Consort, ensemble dédié à l’exploration du répertoire de consort s’étendant de la Renaissance à l’époque Baroque et cherche également de nouvelles voies d’expression, dans lesquelles ce répertoire de chambre raffiné propre à l’Europe se lie à la musique ancienne d’autres continents ainsi qu’à la musique contemporaine, à la musique du monde et à la danse, sous des formes concertantes interculturelles et multidisciplinaires. Pour la saison 2019-20 Romina était invité en tant que Portrayed Artist à Bozar, Bruxelles. Elle étais également nommé soliste de l’année 2018 par Klara (radio classique flamande). Elle a reçu le Ultimas award pour la musique du gouvernement flamand de l’année 2020.

Définie telle une « créatrice de ses propres mythes » par le New York Times, l’artiste belgo-tunisienne Ghalia Benali a débuté sa carrière artistique en 1992 en tant que chanteuse, auteure, compositrice, danseuse, artiste visuelle, peintre et actrice. Le mariage de différents types de musique, la connexion de différentes cultures, la résurgence de l’ancien et l’enracinement du nouveau sont les résultats naturels de son parcours de vie et des pôles qui le caractérisent. Sa musique est caractérisée par sa filiation avec de multiples genres, et plus encore, elle redéfinit la musique arabe contemporaine. Son répertoire artistique est quant à lui riche de plus de sept disques et de nombreuses collaborations, mais aussi de cinq films, d’une série télévisée égyptienne, d’un livre et d’expositions de musique et de peinture. Classée parmi les dix premières Most Fondly Remembered Live Performances of 2013 (performances en direct les plus chaleureusement gardées en mémoire) par le New York Times ; Ghalia Benali a reçu le World of Music Award pour la meilleure chanson de musique du monde décernée par la British Independent Organisation en 2008 ; le prix de la Meilleure Actrice en Espagne en juin 2016, décerné par la Foundation Women for Africa ; et a été nommée Meilleur Espoir féminin par Les Magritte du cinéma 2017 pour son rôle dans le film tunisien À peine j’ouvre les yeux de la jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid.  Enfin, elle a récemment reçu le prix de la Meilleure Actrice décerné par le festival de cinéma africain Écrans noirs pour son rôle dans le film Fatwa du grand réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud.

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Mieko Miyazaki

Jouer une œuvre de Jean-Sébastien Bach sur un instrument ancestral caractéristique de la tradition musicale nippone, voilà l’ambition de la japonaise Mieko Miyazaki. Avec un haut niveau d’excellence et de complexité, cette virtuose du koto transpose les Variations Goldberg pour clavecin à son instrument, sorte de cithare sur table à treize cordes pincées. La justesse de son jeu et la précision de ses compositions amène le regard à ses doigts, frôlant les cordes et faisant vibrer les notes. Une prouesse artistique exceptionnelle qui prouve que la musique de Bach est aussi intemporelle que multiculturelle.

Née a Tokyo, Mieko Miyazaki débute son apprentissage du koto et shamisen auprès de Tomizo Huruya et Sachiko Tamura. Admise au sein de la Tokyo National University of Fine Arts and Music sa formation est couronnée par une une invitation à se produire en soliste en présence du couple impérial du Japon. Diplômée en 1992, elle remporte en 1993 les plus haute distinctions lors des auditions de la radio nationale NHK-FM. Choisie par la Japan Foundation pour représenter le Japon lors de manifestations culturelles internationales, ses concerts en Asie, en Europe, et aux Etats-Unis, la consacrent bientôt comme concertiste de premier plan. En 2003, son œuvre The Current (koto et flûte Shakuhachi), réalisée avec Dozan Fujiwara, est élue par les spécialistes du Hogaku Journal comme l’une des 30 plus belles compositions de tous les temps pour le koto. Cet enregistrement paru chez Japan Columbia vient s’ajouter aux neuf albums déjà distribués au Japon et, pour certains, aux Etats-Unis. En 2005, elle s’installe en France, elle n’est alors qu’une musicienne anonyme jouant d’un instrument quasiment inconnu du public européen, contre toute attente sa carrière prend alors une dimension mondiale. Mieko se produit régulièrement en solo et collabore à de très nombreux projets : le trio « SaiyukiI » avec le guitariste jazz Nguyên Lê qui et le joueur de Tabla Prabhu Edouard (Sayuki, 2009 ACT), la création du Trio Miyazaki avec Bruno Maurice (accordéon) et Manuel Solans (Violon) (SAI-KO, 2008 daqui/Harmonia Mundi) primé par le magazine Trad, la rencontre magique et improbable avec les voix corses de Voce Ventu qui donne naissance à un album Tessi Tessi, 2010 daqui/Harmonia Mundi), le documentaire TV Quand les îles se rencontrent. Invitée au festival Violon sur le sable en 2014, elle joue sa composition Hachigatsu. Dans but de faire découvrir son instrument et la musique japonaise elle participe en 2015 aux l’émissions TV The Voice sur TF1 et La boite à musique de Jean-François Zygel sur France 2. Avec le saxophoniste Franck Wolf ils créent le duo Dankin, enregistrent au label WM MUSIC et jouent au Paris Jazz Festival 2015.

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Kevin Seddiki & Jean-Louis Matinier

Jean-Louis Matinier et Kevin Seddiki ont consacré leur talent dans divers registres allant du classique à l’improvisation. Ils ont su parcourir des chemins de traverse et jalonner leurs parcours de multiples expériences artistiques. Le premier a accompagné Juliette Gréco, Anouar Brahem ou Renaud Garcia Fons, le second, Dino Saluzzi, Al di Meola, le Quatuor Voce ou encore Philippe Catherine. Ces musiciens nous proposent un concert atypique. Une musique de chambre ouverte sur le monde, riche d’une palette de timbres subtils et très personnels. Des airs d’époques différentes où sonorités, textures et modes de jeux sont explorés, agencés et modelés dans le but de créer, pour chaque pièce, un univers unique. Jean-Louis Matinier et Kevin Seddiki s’associent pour créer une musique vibrante de leurs sensibilités conjuguées. Une traversée inédite, toute en contrastes et en délicatesse.

Kevin Seddiki décide de se consacrer entièrement à la musique à 17 ans et pratique intensément la guitare classique, tout en découvrant Django Reinhardt, Paco de Lucía ou Astor Piazzolla. Après avoir passé son prix CNR de Clermont Ferrand, il part à Strasbourg étudier avec le guitariste argentin Pablo Márquez, et intègre également le département de Jazz et Musiques Improvisées. Dès ses débuts professionnels, sa grande curiosité et sa versatilité lui permettent de s’associer à des projets venus de toutes les terres et de tous les genres musicaux. Ainsi, il partage la scène et les studios d’enregistrement avec de grands maîtres : Dino Saluzzi, Al Di Meola, Lucilla Galeazzi, Régis Gizavo, Michel Legrand, le Quatuor Voce, Philip Catherine, Vincent Ségal, Philippe Jaroussky, Annie Ebrel, Jean-Louis Matinier, Bijan Chemirani, Harris Lambrakis et bien d’autres… Au fil de ces rencontres, sa guitare s’affranchit des étiquettes et trouve tranquillement sa voie. Passionné par l’improvisation et la composition, il développe un langage personnel et singulier. Aussi, fasciné par les percussions persanes, il commence tout en continuant son chemin guitaristique, l’étude du zarb (ou tombak) qu’il décide d’apprendre auprès de la famille Chemirani. Kevin Seddiki joue dans des grands festivals et sur des scènes prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, La Fenice à Venise, le San Francisco Jazz Festival, le Jazz à Vienne, le Seoul Jazz Festival, la Sydney House of Music, le Centro Cultural Kirchner, le Teatro Gran Rex de Buenos Aires, le Zurich Tonhalle, la Philharmonie de Berlin et les Blue Note de Tokyo, New York et Milan… Il est lauréat du European Guitariste Award à Dresde en 2009, prix qui récompense à la fois un instrumentiste pour sa maîtrise instrumentale, mais aussi pour sa créativité et son originalité. Le prix lui permet d’enregistrer alors son premier album Il Sentiero en 2012. Kevin Seddiki est membre du sextet formé par Bijan Chemirani, Oneira, projet autour de la musique méditerranéenne (sortie des albums Si la mar en 2010 et Tâle Yad en 2012). Il enregistre également un autre disque en duo Tres Luceros avec la chanteuse argentine Sandra Rumolino en 2016. Une promenade à travers différentes sonorités où se marient des arrangements raffinés de chants sud-américains, du tango et folklore argentin, des rythmes venus d’Orient et des compositions. En 2018, il produit l’album Kymata autour du rebetiko, de la musique roumaine, et des compositions originales accompagné de Maria Simoglou au chant et de Jacob Maciuca au violon.

Jean-Louis Matinier commence par étudier la musique classique, puis se tourne vers d’autres formes de musique improvisée. De 1989 à 1991, il joue dans l’Orchestre National de Jazz de France. Sa manière de jouer est fortement influencée par le jazz de chambre européen. Ses compositions sont inventives et il fait de son instrument un instrument versatile. Jean-Louis Matinier se produit souvent avec d’autres instrumentistes, comme Renaud Garcia-Fons, qui l’accompagne à la basse dans un duo très interactif. En Allemagne, il se fait connaître par ses performances avec Michael Riessler. Jean-Louis Matinier a déjà collaboré avec Louis Sclavis, Gianluigi Trovesi, Michel Godard, François Couturier, Philippe Caillat et Anouar Brahem.


Depuis 2016, Kevin Seddiki et Jean-Louis Matinier travaillent et se produisent en duo. Leur premier disque Rivages, enregistré pour le prestigieux label ECM, est sorti le 29 mai 2020.

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Cet Été, retrouvez Kevin Seddiki et Jean-Louis Matinier lors du concert Inédit avec Musiques de nuit

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Crédit photo : Thomas Radlwimmer