Tablao de Tango

Né de la rencontre de grands solistes du tango, Tablao de Tango propose un concert enivrant rythmé aux notes de guitare et d’harmonica et de la puissante voix del « Chino », incontournable du tango contemporain. Tablao de Tango, c’est plonger dans un univers intimiste aux influences de musiques populaires, de folklore argentin, de samba brésilienne, avec une touche de jazz.

Walter « El Chino » Laborde est la voix du tango contemporain à Buenos Aires. Acteur, chanteur, auteur il est la figure emblématique de la renaissance du tango underground au XXIe siècle.

Franco Luciani est un extraordinaire harmoniciste et improvisateur hors pair, aussi à l’aise chez Piazzolla, que pour un hommage à Toots Thielemans, aussi inventif dans le folklore, son adn, que dans le tango. Cet héritier de Hugo Díaz, fait radicalement vivre le tango tel un blues.

Créateur du Festival « Guitarras en el Tango » de Buenos Aires, Moscato Luna est un artiste voyageur et virtuose qui partage la scène depuis de nombreuses années avec El Chino Laborde. Son jeu s’imprègne aussi de formes cousines comme le flamenco par exemple, ce qui lui donne un « toque » unique.

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Cet Été, retrouvez Tablao de Tango dans les Inédits de l’été – Musique de nuit.

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Crédit photo : PH Lombardi.

Driss El Maloumi Trio

Né en 1970 à Agadir au Maroc, Driss El Maloumi est un musicien réputé pour son talent et sa virtuosité. Il est probablement l’un des oudistes les plus sollicités de sa génération pour son jeu à la technique affirmée et délicate empreint de la profondeur qui caractérise cet instrument majeur de la musique arabo-andalouse. Si Driss El Maloumi connaît et interprète à la perfection les musiques traditionnelles berbères, ses travaux se nourrissent et s’enrichissent de la rencontre avec des artistes de renommée internationale tels que Jordi Savall & l’Ensemble Hesperion XXI (Espagne), et Montserrat Figueras (Espagne), avec qui il a collaboré sur plusieurs albums, Keyvan Chemirani (Iran), Françoise Atlan (France), Debashish Bhattacharya (Inde), Omar Bachir (Iraq), Carlo Rizzo (Italie) en musique ancienne, traditionnelle ou classique ainsi que Paolo Fresu (Italie) et Claude Tchamitchian (Arménie) en jazz. Il a écrit et participé à la composition de musiques de scène pour de nombreux spectacles tels que Isabel I, Reina de Castilla, L’Amour Sorcier de Manuel de Fallã, Caravane de lune et Oiseau de lune. Sans oublier des musiques de films tels que La Source des femmes (réalisation : Radu Miahileanu) ou Le Maroc vu du ciel (réalisation : Yann-Arthus Bertrand). Driss El Maloumi joue aussi aux côtés de grands poètes tels que Abdellatif Laâbi (Maroc) & Adonis (Syrie). Il a enregistré en 2000 l’album de jazz Tawada coécrit avec Alban Darche (4 étoiles dans Jazz Magazine) et fait partie depuis 2008 du groupe 3MA avec Ballaké Sissoko et Rajery, dont l’album éponyme est élu meilleur album World Music aux Charts Europe 2008.

Baignant dès son plus jeune âge dans un univers musical raffiné, Saïd El Maloumi s’initie au monde de la percussion à l’âge de 7 ans auprès de son grand frère Driss, maître du oud. Très vite, il va assimiler la technique et le savoir. Depuis il ne fait que jouer, observer et écouter, en quête de langages inouïs. Durant ses voyages il a croisé les d’étonnants musiciens tels que Pandit Debashish Bhattacharya, pionnier de la guitare slide indienne, Prabhu Edouard, Liu Fang, Manu Théron, Abdelatif Laâbi, Thierry Roques, Guillaume Lopez, Nicolas Gardel ou Ruben Dantas, percussionniste du célèbre guitariste Paco de Lucia…
Son talent et son jeu subtil l’amènent à devenir l’un des percussionnistes les plus doués de sa génération. Ce virtuose s’applique à donner à ses sonorités une dimension universelle, tout ajoutant une touche personnelle à ses influences métissées.

Né en 1970, Lahoucine Baqir est un percussionniste autodidacte issu d’une grande famille de musiciens et l’un des joueurs de darbouka les doués de sa génération. Ce musicien réputé est aussi un pédagogue qui se consacre à la transmission de son art. Il a accompagné les plus grands noms des musiques « dites » du monde dont Jordi Savall ou Driss El Maloumi qui fut son parrain et avec lequel il s’est produit dans le monde en duo, trio, quartet… Ce musicien talentueux et passionné questionne inlassablement son identité. Sa démarche artistique réfléchie et assumée est nourrie et enrichie par de nombreuses rencontres qui font de lui un des musiciens les plus accomplis dans la maitrise de son instrument et de son art…

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Crédit photo : Etienne Bours.

Momi Maiga

Immergé dans le riche patrimoine musical de l’Afrique de l’Ouest, Momi Maiga a grandi dans la région de la Casamance, au sud du Sénégal. Issu des musiciens renommés de la famille Cissokho, Momi a été élevé dans leurs riches traditions musicales. À l’âge de six ans, il commence à jouer de la Kora, l’un des instruments les plus vénérés de la région. Dans la lignée de l’héritage historique des griots, qui s’étend sur plusieurs siècles, son patrimoine artistique le lie profondément avec les traditions du Mandé (région entre le Mali et la Guinée) et leurs répertoires.

Deux décennies plus tard, Maiga se démarque comme un virtuose de la kora, un compositeur audacieux et curieux, doté d’une sensibilité musicale surprenante. Combinant le jazz, l’afrobeat et le flamenco dans ses compositions, il chante principalement en mandingue et en wolof, avec des paroles qui interrogent des questions essentielles de la vie actuelle. Il utilise des expressions poétiques pour diffuser des messages de joie et de paix, tout en transmettant des bénédictions à des publics proches et lointains.

Son premier album Nio, qui veut dire âme en Mandingue, véhicule une réflexion sur les valeurs humaines. La magie opère dans ce mélange de cultures musicales et de rythmes surprenants, vibrants et envoutants entre sa voix, la kora, le percussionniste catalan Aleix Tobias Sabater, le violoncelle de Marçal Ayats et le violon du mexicain Carlos Montfort.

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Crédit photo : Neus Solà.

Jean-Luc Terrade

Le parcours de Jean-Luc Terrade se confond étroitement avec celui de la compagnie Les Marches de l’Été. À Paris, puis en Aquitaine, à Bordeaux et au Bouscat où il s’installe en 2000, Jean-Luc Terrade met en scène et crée des œuvres où le langage des corps des acteurs est en première ligne. Il travaille sur des textes de Lagarce, Beckett, Sade, Duras, Müller, Büchner, Guyotat, mais aussi Feydeau, Marivaux et Molière ; et poursuit son travail de création sur le langage des corps : Quelques Petits Riens et Au bord de mes/nos ténèbres en 2006, Le Modèle de Molinier en 2005. En 2015, il clôt le triptyque commencé avec les Petits Riens et les Ténèbres par Les Petites Boîtes pour sept comédiens. En 2016, il signe deux créations : Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, et Je suis une erreur, de Jan Fabre. Puis en 2019, Melancholia II de Jon Fosse. Depuis 2004, il organise et dirige l’événement Trente Trente et défend une programmation des formes courtes hybrides et pluridisciplinaires.

La Compagnie Les Marches de l’Été est créée en 1979 de l’envie qu’éclose dans l’espace ce qui n’est pas dit dans le texte ni dans le langage du corps. La compagnie s’est installée près de la Barrière du Médoc, au Bouscat, pour devenir un espace d’expérimentations et de création ouvertes aux résidences et aux équipes artistiques. De ce laboratoire de spectacles vivants, technologiques visuels et sonores, naissent des créations originales qui mêlent poésie, arts et littérature comme Faut Voir (2013), L’Ange Disparu (2009) et Mélancholia (1995), une adaptation du roman de Terje Sinding. Dans Du Luxe et de l’Impuissance (2023), Karina Ketz et Jean-Luc Terrade s’associent dans un dispositif innovant qui propose un audiospectacle captivant.

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Cet Été, retrouvez Karina Ketz et Jean-Luc Terrade et leur nouvelle création Du Luxe et de l’Impuissance.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.

Ballake Sissoko et Derek Gripper

Ballake Sissoko et Derek Gripper sont deux virtuoses de la musique, qui s’accordent le temps d’un concert autour de la kora.

Ballake Sissoko est un musicien malien qui explore les musiques du monde accompagné de sa kora. Il a notamment remporté une Victoire du jazz en 2009 pour son album Chamber Music avec Vincent Ségal. Dans son dernier album, Djourou, il explore de nouveaux horizons en invitant de grands artistes aux univers aussi variés que Salif Keita, Arthur Teboul (Feu! Chatterton), Camille, Oxmo Puccino, Vincent Segal et Patrick Messina, Piers Faccini… Ce disque couronné de succès racontait à lui seul son art de la conversation musicale, tressant de nouveaux fils à la longue corde (« djourou ») qui le relie aux autres, et à l’histoire de la kora. Ce goût et ce talent pour la rencontre, Ballaké les doit certainement à son art consommé de l’écoute, mais aussi aux longues conversations musicales qu’il n’a jamais cessé d’entretenir avec son instrument. Étrange paradoxe que ce « dialogue en solitaire », puisque c’est lui qui fait parler la kora et réagit aux émotions qu’elle suscite en lui, laissant ainsi son imagination et ses doigts s’envoler vers des paysages aussi magnifiques qu’inconnus.

Après avoir été formé au violon, Derek Gripper, musicien issu de Cape Town a finalement choisi la guitare. Il adapte Olivier Messiaen, Steve Reich, J.S Bach, la musique brésilienne… et finalement les œuvres complexes pour koras des plus grands maîtres mandingues (Toumani Diabaté, Ballaké Sissoko…). Il est le premier musicien du monde a avoir maîtrisé la technique de la kora sur une guitare classique, instrument qu’il explore dans ses compositions « A year of swimming » (2020), “Billy Goes to Durban,” (2021) et “Sleep Songs for My Daughter” (2022).

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Cet Été, retrouvez Derek Gripper et Ballake Sissoko dans les Inédits de l’été – Musique de nuit.

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Crédit photo : SOAS Concert.

Carolina Katún

Révélée en 2018 avec un premier album Al Silencio, salué par la critique, la chanteuse mexicano-suisse Carolina Katún est de retour avec un nouvel opus. Accompagnée de Pierre Perchaud à la guitare, Laura Caronni au violoncelle et Arthur Alard aux percussions, la voix profonde de Carolina Katún se met au service d’un répertoire explorant un univers à la fois poétique et poignant, mais aussi engagé à travers des compositions puissantes et délicates. Atypique, nomade, tantôt lyrique ou minimaliste, Carolina Katún déploie ses mélodies sur des arrangements subtils et des textes profonds. Al Silencio (Jazzland) est le fruit de compositions dont les textes évoquent notamment l’acceptation des diversités de genre, l’humanisme et la prise de conscience des enjeux écologiques.

Si Padre mujer évoque avec intensité et finesse la question de l’identité de genre (en témoigne le clip touchant réalisé par Thibaut Ponce), l’album tire son nom du morceau Ritmos de tu ser, qui commence avec ces paroles: « Alarga tu silencio, hasta que maduren, ritmos de tu ser », que l’on pourrait traduire par « élargis ton silence jusqu’à ce que mûrissent les rythmes de ton être ». Cette invitation à accueillir le vide en nous, afin d’y rencontrer notre intériorité profonde, trouve un écho dans la manière dont Carolina Katún sait épurer sa musique et la laisser respirer, en contraste avec un monde en perpétuelle agitation dans lequel il est devenu parfois difficile de se laisser porter par le silence. Quien sabe aborde avec une tendresse mélancolique notre déni face au sort qui semble attendre notre planète nourricière. « Qui sait quand nous prendrons soin de la Terre comme il se doit? » Sans jugement, Carolina Katún interroge cet avenir incertain où nos enfants devront évoluer dans une nature bouleversée. Et si l’une des réponses était d’écouter cette voix en nous qui nous fait comprendre que nous appartenons à quelque chose de bien plus vaste que notre simple individualité ?

Mêlant à merveille les sonorités latino-américaines aux couleurs du jazz, Carolina Katún souhaite aborder ici avec douceur des sujets qui lui tiennent à cœur, toujours avec sa touche unique, teintée de poésie. À l’image des paysages montagneux de la pochette, cet album nous offre des opportunités d’ouvrir des espaces en nous, de plonger dans nos silences et de trouver des liens entre nous et l’immensité.

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Cet Été, retrouvez Carolina Katún en concert Inédits avec Musiques de nuit.

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Crédit photo : Isabel Nao.

Artistes et compagnies 2023

Djazia Satour Duo

Djazia Satour est une autrice, compositrice et interprète franco-algérienne qui, de sa voix aux nuances de pop, de chaâbi et de folk, envoute le public lors de concerts emprunts d’une intensité mélodique. Elle est parfois s’accompagnée d’un piano, dans une interprétation sensible et rythmée. Ses premiers textes mélangeaient ses influences anglo-saxones en étant écrits en anglais, aujourd’hui Djazia Satour affirme ses racines et sa culture en ne chantant qu’en arabe. Sur scène elle s’accompagne au son des instruments traditionnels algériens, comme avec le banjo, la mandole ou le bendir, instruments qui sont le fil conducteur de ses chansons et de sa création musicale.

Après avoir débuté sa carrière musicale dans le groupe MIG dont elle est la chanteuse, elle se lance dans une carrière solo et enregistre trois albums : Klami en 2010, Alwâne en 2014 et Aswât en 2018. Dans son dernier album, on reconnaît l’héritage de la musique algérienne et ses inspirations musicales de blues et de soul, dans des textes rythmés par l’angoisse du temps qui passe, l’errance, l’amour hors du temps et l’aspiration à la liberté. Elle porte aussi la voix des réfugiés et des migrants dans son album Aswât, au travers du tumulte de sonorités et d’émotions qui transparaissent dans son interprétation.

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Cet Été, retrouvez Djazia Satour Duo en concert Inédits avec Musiques de nuit.

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Crédit photo : Yannick Siegel.

Cie Attractions et Phénomènes

La compagnie Attractions et Phénomènes est fondée en 2012 et regroupe une diversité d’arts forains, d’arts de la rue, de jonglerie ou de clowns. Les artistes de la compagnie, Marsiane ALIBERT, Bertrand MAZERE, Pascal MIGNOT et Patrice VERGNE, offrent un panel de spectacles, en solo ou en collectif, joués dans toute la France comme à La Fête des Tulipes à Saint-Denis, à La Rue à Amiens et même dans les festivals de musique comme à Garorock à Marmande. La compagnie propose aussi des jeux forains : celui du Gran’Rail ayant fait sa dernière tournée en juillet 2022, les spectateurs pourront rencontrer A la Fesse Foraine prochainement en tournée dans une grande partie de la France.

Bertrand Mazere est le responsable de la Compagnie Attractions et Phénomènes. Avec son ami Matthieu Moustache, il a aussi fondé la Compagnie les Frères Peuneus, avec des spectacles toujours dans un esprit circassien, burlesques et humoristiques.

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Cet Été, retrouvez la compagnie Attractions et Phénomènes et Bertrand Mazere et leur spectacle Bill Bloquet.

Lien vers le site internet de la Compagnie Attraction et Phénomènes

Lien de la page internet de Bertrand Mazere

Crédit photo : Olivier Heron.

Claire-Aurore Bartolo

Après une licence d’études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle, Claire-Aurore Bartolo fait partie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris avant de finir sa formation à l’École Nationale de Théâtre de Bordeaux Aquitaine. Elle est issue de cette génération abreuvée des réflexions militantes de ses aînées, au premier rang desquelles la suédoise Liv Strömquist dont elle adapte avec brio la bande dessinée éponyme. Vingt ans séparent les deux femmes mais le même dessein les motive : éclairer, aider à mieux comprendre, avec la force de l’ironie et du second degré. Du livre, la metteuse en scène conserve la plume acérée, la justesse et la clarté d’analyse, les allers et retours effrénés entre passé et présent, les parallèles inattendus et, surtout, l’humour au vitriol. Elle met en scène l’Origine du Monde (2022), son premier spectacle, avec la compagnie Il Fait Belle.

La compagnie Il Fait Belle réunit cinq jeunes comédiens tout juste sortis de l’École Nationale de Théâtre de Bordeaux Aquitaine qui ont forgé leur conscience féministe grâce à internet et à des lectures engagées. La Compagnie est pour eux une tribune d’expression pour renouveler les codes, dans la rue comme au théâtre.

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Cet Été, retrouvez Claire-Aurore Bartolo et la Compagnie Il Fait Belle avec leur création librement inspirée de la BD de Liv Strömquist L’Origine du Monde.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.