Las Lloronas

Ce trio composé de 3 musiciennes est inspiré par un élément fascinant qui relie de nombreuses musiques folkloriques de différentes cultures : une faculté à exprimer des émotions pures et profondes en une musique sincère et assurée. C’est cette force qui permet aux musiciennes et spectateurs de vivre une expérience commune, d’être entourée par une sensation qui va au-delà des mots pour parler droit au corps. Les gens chantent et dansent les uns pour les autres, la musique y est à la fois catharsis et célébration, elle se partage et se consomme non pas comme un objet commercial, mais bien comme une expérience humaine qui remonte à l’origine du monde.

Las Lloronas débute dans les ruelles de Bruxelles en hiver 2017, en tant que projet spontané et éphémère. Sura Solomon (BE / USA), Amber in ‘t Veld (ES / NL) et Marieke Werner (DE) se rencontrent des années plus tôt, partageant une passion pour la sociologie, l’activisme et l’art. Cette passion se traduit et se transforme aujourd’hui en musique. Reflétant leurs expériences et leurs origines, l’univers qu’elles créent lie musique du monde et slam, donnant naissance à une poésie polyglotte, féministe et intime. Les voix s’harmonisent sans effort, provoquant un coup de foudre musical qui les pousse à poursuivre le projet de manière professionnelle.

Inspirées par des musiciens telss que Lhasa de Sela, Noname et Ibeyi, Las Lloronas affirment leurs paroles intimes, et plongent dans des harmonies et mélodies mélancoliques. Trois voix se muent au rythme du folk espagnol et du hip hop, au gré de sonorités klezmer et blues, quelque part au bord de la lamentation, de la rêverie et du cri de bataille. Dans leur performance, voix, clarinette, guitare, accordéon et ukulélé partagent un moment puissant de vulnérabilité.

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Cet Été, retrouvez les Las Lloronas en concert Inédit avec Musiques de nuit

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Ignacio Maria Gomez

Chanteur enchanteur, Ignacio Maria Gomez est surtout un voyageur, qui s’imprègne des cultures, des traditions et en fait une musique d’un style très personnel. Il rassemble le continent sud-américain avec le continent africain, et imagine la langue divine d’une nouvelle Pangée musicale. Au folklore, il préfère alors des mantras, profonds, hypnotiques, rythmiques, invitant ainsi le spectateur à voyager dans une méditation à voix haute. Ignacio Maria Gomez décline sur un nouvel état de conscience musicale, décomplexée des structures traditionnelles des chansons, et dénudée de toute langue connue et préconstruite. Sur scène en solo, duo ou trio, il développe son monde intérieur et présente son inspiration la plus pure. Un régal pour l’esprit et pour l’ouïe des plus avisés.

Né à Bariloche en Argentine en 1992, Ignacio Maria Gomez déménage pour le Mexique à l’âge de 12 ans. Il y rencontre une communauté de musiciens qui ont rapporté de leurs voyages, en Guinée notamment, rythmes et percussions traditionnelles mandingues. Il en absorbe tous les fruits par la pratique et par l’écoute des grands maîtres, de Famoudou Konate à Mamady Keita, cette ouverture changeant le cours de son destin musical. A son retour en Argentine, Ignacio Maria Gomez a 15 ans et devient le professeur autant que le pilier d’une communauté de musiciens qu’il initie à la musique traditionnelle guinéenne. C’est alors qu’une intuition le traverse : serait-il afro descendant ? Parce qu’il en sait trop peu sur la généalogie de sa famille, il se joint au groupe de recherche de l’historien Marcos Carrizo à l’Université de Córdoba, convaincu de la nécessité d’un nouveau récit sur la représentation de la diaspora africaine en Argentine. S’engage alors une véritable quête identitaire qui le conduira, balafon et guitare sur le dos, à voyager pendant plus de cinq ans sur les routes de Colombie, du Mexique, du Nicaragua, du Guatemala ou d’Équateur à la rencontre des communautés afro-descendantes d’Amérique du Sud. Auprès des Garifunas ou de la famille Balanta à Timbiquí, il chante la bossa de Stan Getz et Joao Gilberto, se gorge des musiques-racines – tambours, marimba de chonta, samba, son jarocho, wayno – qu’il croise en chemin et partage son savoir-faire. Au cœur de l’écosystème hautement spirituel de Belesia, Ignacio Maria Gomez compose alors une “musique canalisée”, l’expression d’un supérieur à soi, source de l’inspiration comme de l’improvisation. Autant de tentatives pour trouver le chemin du retour et pour traduire les nuances de la beauté du monde, Ignacio chante dans une langue révélée et héritée de Belesia, proche par sa matérialité des icaros des chamans d’Amazonie mais aussi du malinké selon un musicien qu’il rencontre en Guinée. Il assemble les sons collectés au fil de ses voyages : silence, nuit, marimba et balafon, guitare, transes polyrythmiques, rondeurs bossa nova ou syncopes samba. Arrivé en France en 2016, il joue dans la rue contre les courbes de la Seine lorsqu’un jour un autre explorateur du son tombe sous le charme de ses incantations : le violoncelliste Vincent Ségal, qui l’invite à partager un titre au Théâtre des Champs-Élysées. C’est le début d’une nouvelle amitié, présage d’une nouvelle aventure. Après une incursion en Afrique, un crochet au Japon avec le compositeur Jun Miyake, une collaboration avec Loy Ehrlich et quelques concerts en France, Ignacio Maria Gomez matérialise les fruits du premier cycle de sa vie sur Belesia, un premier album très personnel qui réunit 10 morceaux composés entre 2009 et 2019 produits par Hélico Music en 2020. Au folklore, il préfère une libre interprétation composée de mantras hypnotiques et profonds, conçus comme une invitation à se guérir en voyageant au cœur d’une méditation à haute voix – dont la texture semble marier celle de Caetano Veloso et Bobby Mc Ferrin parfois. A ses côtés sur Belesia, le musicien invite Ballaké Sissoko, Vincent Ségal, Naïssam Jalal, Loy Ehrlich, Sebastian Notini, Andreas Unge, Guillaume Latil, Nacho Delgado, Jesper Nordenström, la meilleure des compagnies pour donner corps à cette nouvelle pangée musicale.

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Cet Été, retrouvez Ignacio Maria Gomez en concert durant l’ Inédit avec Musiques de nuit

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Tango Nomade

Après avoir découvert la danse par le biais du tango, Perrine Nivet (Pim) rencontre Do Amado lors d’une milonga. Ils décident de partager la scène ensemble et forment Tango Nomade en 2009. Curieuse et toujours en recherche de nouvelles sensations, Pim Nivet va à la rencontre de l’association Adrénaline en 2012. Elle a la chance d’être intégrée à la compagnie en tant que danseuse en danse verticale et chorégraphe. Elle y rencontre Vivien Pouyanne. Leur collaboration est intense, ils sont très complémentaires. Très rapidement ils créent et mettent en scène plusieurs spectacles et en 2016, Tango Nomade ouvre le pôle aérien. Ancrées dans des valeurs de partage et de convivialité, les créations de Tango Nomade s’adressent à tous les publics, toutes les générations, amateurs et néophytes. C’est aussi une occasion de découvrir d’autres registres musicaux, d’autres danses, d’autres pays. Une démarche artistique où la danse et la gestuelle sont de vrais vecteurs de liberté et d’expression pour tous.

Pim Nivet et Vivien Pouyanne écrivent et tournent Petite Flamme (2016), projet dans lequel ils réunissent un grand nombre d’artistes : circassiens, patineurs, danseurs, sculpteur, grapheur, musicien, pyrotechnicien. Puis vient la création de leur Ballet Aérien (2017), pièce pour quatre danseurs aériens et quatre techniciens cordistes et dernièrement Milonga en Apesanteur (2018) avec 4 artistes danseurs et circassiens. Aujourd’hui, la chorégraphe et danseuse Pim propose un spectacle inédit BordO’Aires, en collaboration avec la chanteuse Ana Karina Rossi, deux nouveaux musiciens argentins Gaston Pose et William Robin, deux couples de danseurs en danse Tango Argentin et une danseuse classique contemporaine. BordO’Aires est un spectacle autant musical que dansant attirant aussi bien les curieux de musique que de danse autour du thème de l’eau. La compagnie propose également des démonstrations, milongas, siestes musicales et stages de tango argentin. Pour les pratiquants réguliers des stages mensuels de Tango Argentinil est possible d’intégrer la troupe du Tango Nomade School Show, une démarche d’expression chorégraphique au service de la poétique du mouvement avec une esthétique principalement Tango Argentin.

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Cet Été, retrouvez Tango Nomade avec son Ballet aérien

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Crédit photo : Antoine Ollier

Sophie Poirier

Du rédactionnel à la littérature, de la création au reportage, de la conception poétique à la commande technique, portraits, entretiens, collaborations avec des artistes… Sophie Poirier écrit et pense avec ce qui l’entoure. Elle travaille ainsi souvent en lien avec le fait de se promener. Cette écriture déambulatoire séduit par son regard innovant sur ce qui fait et enveloppe le quotidien. Entre littérature, sociologie et arts visuels, Sophie Poirier guide les publics vers la découverte de nouveaux imaginaires autour des territoires du commun.

En 2008 et 2009, les deux premiers romans de Sophie Poirier La libraire a aimé et Mon père n’est pas mort à Venise prennent la forme de fictions courtes. Avec Le sentiment de Bomarzo (2009, magazine Causette), sentiment inventé et inspiré d’un lieu étrange et ancien, elle commence l’observation de ce qui se métamorphose. Certains de ses textes deviennent vite des expositions ou des créations sonores : La marée du siècle, Le château livre, Souvenir. De 2013 à 2015, Sophie Poirier est également chroniqueuse chez Junk Page qui publie ses écrits déambulatoires Comme va la pensée, Une chambre à écrire, Déambulation, 23 chroniques mensuelles (Bordeaux). Son récit road-trip désorganisé et rêveur, Les points communs (2018), va à la rencontre des gens et des paysages dans la France entière : une île et une montagne, une ville, une campagne, Calais, Paris, des libraires et des auteurs, des messagers et des passagers,…  En 2019, elle écrit 7 microfictions dans le cadre de la Biennale FACTS art et science (Bordeaux). En février 2022, elle publie Le Signal, une histoire d’amour hors du commun entre une écrivaine et un immeuble autour du récit d’un rêve immobilier ayant viré au cauchemar, du fait de l’érosion marine. Une enquête entre sociologie et poésie sur comment habiter un lieu abandonné, comment l’aimer et que retenir de sa dégradation à travers le temps.

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Cet Été, retrouvez Sophie Poirier et Olivier Crouzel avec leur création Vers le fleuve 

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Crédit photo : Olivier Crouzel, Le Signal

SILEX !

SILEX ! a pour vocation de faire vivre des projets autour de la pyrotechnie. Elle produit et diffuse ses spectacles tout en partageant son expérience et son amour du feu. La compagnie partage et transmet son expertise en se mettant au service d’artistes ou de metteurs en scène pour sublimer leurs œuvres. La maîtrise du feu apporte puissance, élégance ou émerveillement … SILEX! élargit le cadre du spectacle tout en laissant le centre de la scène à leurs co-artistes. Un équilibre subtil qui n’interdit pas l’extravagance !

Les actions de SILEX ! sont ouvertes à tous les publics amateurs ou professionnels pour découvrir les joies de jouer avec le feu, le plaisir d’offrir au public sans se mettre en danger, en respectant les règles, les autres et les biens qui entourent. Leurs ateliers de découverte de la pyrotechnie sont ouverts aux adultes et aux adolescents. Croisant les relations artistiques, ils proposent également des remises à niveau pour artificiers certifiés et le partage de leur expertise dans le cadre de leurs formations à destination des agences ou collectivités organisatrices d’évènements pyrotechniques (choix du site, réglementation, mesures de prévention…).

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Cet Été, retrouvez SILEX ! et la Compagnie MéliMél’Ondes avec leur création Le Souffle d’Agni 

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Crédit photo : SILEX !

Origami / Gilles Baron

L’association Origami | Compagnie Gilles Baron est implantée en région Nouvelle-Aquitaine depuis 2004. Après plusieurs années d’ancrage dans les Landes, elle est maintenant basée à Bordeaux . Elle créé, produit, diffuse ses spectacles et projets participatifs partout en France.
L’association développe essentiellement les projets artistiques du chorégraphe Gilles Baron qui compose ses propositions, entouré d’une équipe formée d’artistes chorégraphiques, d’artistes de cirque, de comédiens, de scénographes, auteurs dramatiques et créateurs sonores, tous réunis autour d’une volonté commune : faire exister une idée, un texte, révéler un espace.

Le projet de l’association s’articule autour de deux axes : la création de spectacles adaptés pour plusieurs types de salles, certains légers et mobiles pouvant être jouer en quasi autonomie ou accueillis par des salles peu équipées et des projets participatifs incluant une large par t de médiation. Gilles Baron conçoit et anime également des ateliers et master class autour de chaque spectacle. Il a pour objectif de rendre accessible la danse , de sensibiliser les publics à sa pratique et la remettre au cœur de la construction sociale.
Pour cela l’association développe des projets artistiques : créations de spectacles et/ou œuvres participatives mettant au cœur du projet des individualités fortes, des personnes amateures ou professionnelles, jeunes ou vieilles désireuses de partager une expérience commune. Toute l’équipe est au service du projet pour que les restitutions devant le public soient des moments exceptionnels pour toutes et tous.
Gilles Baron dirige les équipes avec la même rigueur, embarque les personnes volontaires dans une expérience artistique dont chaque instant, chaque étape est aussi exigeante que le spectacle final. Il cherche à révéler ces personnalités différentes sans jamais chercher à la transformer.

L’association est soutenue par un réseau de partenaires privés et publics que nous associons à notre réflexion, interrogeons sur leur place et nos enjeux.
Les principaux partenaires de la compagnie sont L’Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine (OARA), L’iddac et plus ponctuellement La Fondation de France (pour le spectacle Senex…Zoé), La Caisse des dépôts (pour Mauvais Sucre) et tout un réseau d’opérateurs culturels fidèles dont la Manufacture CDCN, Espaces Pluriels, Espace Treulon et bien d’autres centres culturels municipaux, scènes conventionnées, scènes nationales et CCN. L’association est subventionnée par la ville de Bordeaux, la RAC et la Région Nouvelle-Aquitaine et le Conseil départemental de la Gironde.

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Cet été, retrouvez la toute dernière création de Gilles Baron : Oli Park 

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Crédit photo : Pierre Planchenault

Olivier Crouzel

Olivier Crouzel crée des installations in situ pour chaque contexte dans lequel il intervient. Sa démarche créative s’appuie sur les espaces paysagers et architecturaux des lieux qu’il investit en composant des dispositifs vidéo associés à des objets. Il révèle les particularités pour tisser un lien sincère avec l’identité du lieu, du quartier, du village, et un dialogue poétique avec les habitants. Pour ce faire, les dispositifs de projection vidéo qu’il crée sont autonomes afin de pouvoir intervenir dans l’espace public, souvent sur des lieux de passage. Son travail, inspiré du réel, donne à voir ses interrogations environnementales et sociétales, à partir des lieux qu’il découvre ou qui lui sont confiés.

Olivier Crouzel fait partie du Réseau Documents d’Artistes et de la Plateforme Social design. Il est artiste-résident à la fabrique POLA à Bordeaux. Son travail a notamment été présenté au Salon d’Art Contemporain de Montrouge, à la Nuit Blanche de Paris, aux Nuits vertes de Panorama. « En 2019 son œuvre vidéo 18 rideaux lui permet de devenir Lauréat talents contemporains 2019 et d’entrer dans la collection d’art contemporain de la Fondation François Schneider. En proposant ses installations, Olivier Crouzel métamorphose des sites dépeuplés qui redeviennent pour un moment des lieux habités, ouverts à la présence d’un passé réactivé à travers la réalisation d’un acte artistique instaurateur de paysages. Cependant, et c’est là toute l’originalité de sa démarche, certains sites investis une fois sont devenus à travers le temps ce qu’il nomme des « ateliers temporaires à durée indéterminée » ( Christian Malaurie, écrivain, universitaire, spécialiste de l’image, février 2022). La collaboration artistique avec Sophie Poirier Le Signal à Soulac-sur-Mer (France) depuis 2014 ; L’hôtel White beach et en face l’île de pierre ponce dans le Dodécanèse (depuis 2017) ; l’île de pêcheurs de Koh Tonsay au Cambodge depuis 2019 sont autant d’espaces d’expérimentation qui construisent des collections de lieux à travers le temps et l’espace, en écho avec la propre histoire personnelle et artistique d’Olivier Crouzel.

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Cet Été, retrouvez Olivier Crouzel et Sophie Poirier avec leur création Vers le fleuve 

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Crédit photo : Olivier Crouzel

Nathalie Man

Autrice, poétesse et street-artiste française, c’est à travers la poésie que Nathalie Man pris goût à l’écriture. Depuis 2013, elle affiche dans l’espace public ses Poèmes de rue. Parce que parfois un cahier ne suffit pas pour écrire un poème. Parce que le poème n’est pas fini, parce qu’il n’est rien tant qu’il n’est pas lu, tant qu’il n’est pas modifié, complété, effacé, arraché, recollé, embauché comme porteur de sens, comme message qui voudrait insuffler l’amorce d’un dialogue… avec tous. Nathalie Man en appelle à nos feutres, pinceaux, fusains et crayons, à nos yeux et nos oreilles, à notre imaginaire et, surtout, à notre convivialité urbaine.

Dès ses 12 ans, Nathalie Man présente ses poèmes à des concours régionaux et nationaux, remportant ici et là les premiers prix. A vingt ans, elle participe à un concours de nouvelles sur l’écologie qui l’amène à intégrer le jury junior du festival Jules Verne Aventures 2007. Elle découvre la mise en scène pendant ses études (Yerma de García Lorca) et voyage en Europe, Asie du Sud-Est, Chine. Après plusieurs stages à Pékin comme journaliste et fixeuse pour Le Monde et Radio France, elle publie Impressions de Pékin (Xérographes, 2014), scènes brèves d’évocation poétique des quartiers populaires de Pékin. Le manuscrit est présenté au Salon du Livre et au Marché de la Poésie (2014, 2015, 2016), à l’Escale du Livre (2016) et au festival Étonnants Voyageurs (2017) avant d’être traduit en chinois et publié en version bilingue chez le même éditeur (mars 2017). Elle commence aussi à afficher ses poèmes dans les rues de Paris (2013) et monte une exposition itinérante autour de ce travail d’intervention urbaine (2014) à la Bibliothèque Fessart (75019 Paris), chez Des Étendues (rue de la Villette, 19e) et à l’atelier des Xérographes (rue Cavé, 18e). Depuis 2014, Nathalie Man mène des ateliers d’écriture auprès de publics très différents tout en participant à de nombreux projets pluridisciplinaires comme Gloire à nos souvenirs, approche poétique de la transmission intergénérationnelle de la mémoire restitué pendant les Journées Européennes du Patrimoine en 2017 (Bordeaux). En 2015, elle commence l’écriture de son premier roman Perceptions (2015) en résidence à la Maison Julien Gracq et au Chalet Mauriac. Elle expose en 2017 à la Galerie 61 et à la Galerie Triptÿque (Bordeaux) J’ai le souvenir long qui retrace ces quatre dernières années de collage dans les rues de France et d’ailleurs. Dans le même temps, ses poèmes voyagent sur les murs de Cape Town (Afrique du Sud), Berlin, Strasbourg, Paris, Bordeaux… En 2019, elle finalise et publie aux éditions Le bord de l’eau Le journal d’Elvire, projet poétique, historique et féministe mené avec le soutien du Fonds Cré’Atlantique et en partenariat avec Gares SNCF/ Gares & Connexions. Pendant la crise sanitaire, elle incarne Amélie dans un roman-photo disponible sur son site. En 2021, elle signe également son contrat d’édition chez Lanskine pour son premier roman Les hommes sont absents à paraître en novembre 2022.

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Cet Été, retrouvez Nathalie Man et sa poésie urbaine avec Ouvrez les murs 

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Crédit photo : Bulldog Studio, Clovis Durand Moldawan

Les Caprices de Marianne

Créée en 2015 par la violoncelliste professionnelle Marianne Muglioni, l’association œuvre pour la promotion et la diffusion de la musique classique, et plus particulièrement la musique de chambre, sur le territoire néo-aquitain. Consciente des barrières qui peuvent sembler infranchissables, l’association propose des mises en forme originales pour faciliter l’accès à cet univers peu, voire mal connu. Tout pour permettre une vraie interaction entre les publics, les artistes et la musique classique autour d’une musique classique vécue autrement.

L’association s’efforce d’aller au plus près de tous les publics et travaille ainsi soigneusement la forme de ses actions pour déconstruire les a priori et inciter ainsi les plus réticents à découvrir cet art. Leurs propositions parcourent le territoire girondin tout au long de l’année afin de participer à la construction d’un environnement culturel attractif et de qualité. Ils s’installent dans des lieux de vie habituels : bibliothèques, halls d’immeuble, parcs et jardins, centres sociaux, MJC, entreprises, piscines municipales, mais aussi dans les écoles, les hôpitaux, les EPAHD et maisons de retraite. Leurs concerts et médiations surprennent les habitants et leurs usages dans le quotidien en donnant accès à une offre culturelle trop souvent réservée au centre-ville des grandes métropoles. Avec leur agrément Jeunesse et éducation populaire, les Caprices de Marianne vont à la rencontre d’un public large en favorisant ainsi le partage et en espérant offrir à chacun des outils d’ouverture sur le monde et des chemins d’épanouissement personnel et collectif.

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Cet Été, retrouvez Les Caprices de Marianne avec leur spectacle La boîte à sons

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Crédit photo : Arnaud Bertrande

Les Attracteurs Étranges

Autour du travail de Marie Delmarès et de Jacques Grizeaud, la compagnie théâtrale Les Attracteurs Étranges s’attache aux écritures contemporaines et aux formes hybrides. Textes, musiques, chants et corps tissent leurs spectacles. Ils se font l’écho des problématiques de notre époque et invitent à changer de regard sur la société en portant la parole des êtres à la marges, des invisibles, des oubliés, de ceux qui sont peu représentés sur les scènes de théâtre. Ils aiment raconter des « petites » histoires humaines qui entrent en résonance avec de « grands » sujets. Le cognitif, l’artistique, l’être et l’utopie s’allient pour concevoir un propos artistique qui fait sens, qui porte une vision, une parole, un point de vue, un imaginaire.

Afin d’avoir une vision systémique et complexe d’un sujet, le travail de création de Marie Delmarès s’inscrit dans une réflexion plurielle et transversale. Elle se nourrit des rencontres interculturelles sur les différents territoires qu’elle traverse. Comme base de sa création, un travail documentaire qui vient ensuite alimenter le récit. A partir de ce qu’elle observe et entend, elle élabore des fictions théâtrales contemporaines, humanistes, sensibles, poétiques et engagées, toujours en prise avec le réel. De ce travail émerge une première ébauche de texte expérimentée en lecture auprès de différents publics. Leurs retours permettent d’affiner l’écriture, de la rendre la plus sensible et organique possible pour ne pas tricher et ne jamais trahir la parole et l’intimité de ceux qui ont croisé la route des Attracteurs Étranges. Dans cette même démarche manifeste, la compagnie s’inscrit dans une dynamique territoriale en organisant chaque été le festival Les moissons d’été dans le Gers.

Déjà présents lors de l’édition 2022 avec Droit dans mes bottes, le premier volet de la trilogie Est-ce que ce monde est sérieux ?, les Attracteurs Étranges reviennent dans l’Été Métropolitain 2023 pour présenter le deuxième volet La Boîte ( Vous n’enterrerez pas Antigone).

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Cet Été, retrouvez Les Attracteurs Étranges avec leur spectacle La Boîte – Vous n’enterrerez pas Antigone.

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Crédit photo : Roland Houdaille.