Éditions de la Cerise

Pour prolonger les années de recherches aux Beaux-Arts, Guillaume Trouillard fonde en 2003 la revue Clafoutis et la structure éditoriale qui va avec, les Éditions de la Cerise, un espace d’expression créé par et pour les dessinateurs. Si les premiers livres tournent autour des productions de camarades de promotion, le catalogue s’ouvre peu à peu à l’Argentine, les États-Unis, la Chine, la Suède ou encore la Pologne. La qualité des ouvrages repose aussi bien sur leur esthétisme que sur le savoir-faire des entreprises françaises qui nous entourent pour produire plus que des livres, des beaux objets que l’on aime à lire et exposer. Notre travail relève en ce sens davantage de l’artisanat au sens philosophique du terme. Vingt ans et trente-et-un titres plus tard (parce que les bonnes choses prennent du temps), les motivations et le désir restent intacts avec des ré-éditions « anniversaire » et trois nouveautés sur le feu pour 2023.

Depuis plus de dix ans, les frères Trouillard proposent des spectacles intimistes de narration musicale, chaque fois renouvelés selon l’inspiration du moment et du lieu.

Guillaume Trouillard fonde les Éditions de la Cerise en 2003, au sortir des Beaux-Arts d’Angoulême. Il y publiera entre autres Colibri (prix des lecteurs de libération 2008), La Saison des Flèches avec Samuel Stento (prix Fnac-Sinsentido 2010), Welcome, Inventaire pour l’enfant qui vient de naître et les Quatre détours de Song Jiang avec Alex Chauvel. En 2016, Il réalise une fresque de 51 mètres sur l’histoire de l’humanité pour l’Espace Chemins-Bideak. En 2021, il rejoint les résidents de la Villa Médicis pour Aquaviva, un projet fleuve entamé en 2010.

Antoine s’initie à la musique à l’âge de douze ans auprès de Vincent Ricci. Après des études de philosophie et de sciences sociales, il décide de devenir musicien et chansonnier. Amoureux des musiques traditionnelles du monde, il s’ingénie à jouer divers instruments à cordes et à vent au timbre desquels il alimente son souffle et accorde sa propre voix. Il se forme à la pratique de l’art narratif auprès du conteur Jean-Marc Derouen et crée des spectacles itinérants jeune public qu’il produit auprès d’établissements scolaires et médiathèques en France. Ses qualités de philosophe et d’homme de lettres font d’Antoine un pilier des Éditions de la Cerise.

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Cet Été, retrouvez Les Éditions de la Cerise et leur nouvelle création La Cerise sur le Gâteau.

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Crédit photo : Gabriel Blaise.

Karina Ketz

Karina Ketz est réalisatrice son, comédienne et metteure en scène. Elle écrit et réalise des œuvres sonores pour le théâtre, la danse et pose des installations sonores en divers lieux (friches, expos, concerts, théâtres…). En 2000, elle rejoint la compagnie Intérieur Nuit et y réalise des audiospectacles autour de Duras, Proust, Artaud, Bernhard et contribue au développement de cette nouvelle forme de représentation. En 2007, elle crée l’Igloo, version légère et mobile de l’audiothéâtre pour 4 à 6 personnes et commence à élaborer un répertoire d’œuvres courtes plutôt destinées aux bibliothèques, musées, écoles, festivals. Depuis 2008, la compagnie développe particulièrement son travail de création et de diffusions des œuvres sonores dans l’Audiothéâtre et l’Igloo, installations qui tournent à travers la France.

Dans Du Luxe et de l’Impuissance (2023), Karina Ketz et Jean-Luc Terrade s’associent dans un dispositif innovant qui propose un audiospectacle captivant.

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Cet Été, retrouvez Karina Ketz et Jean-Luc Terrade avec leur nouvelle création Du Luxe et de l’Impuissance.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.

Compagnie Bravache

La compagnie Bravache (2022) est issue de la rencontre de quatre camarades à de l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux Aquitaine, réunis autour du goût d’un théâtre ludique et pluridisciplinaire hors des salles de spectacles classiques. L’Iliade, leur première création, est le début d’un cycle de réadaptations de mythes contes et légendes populaires à la manière d’un théâtre de tréteaux, mais sans tréteaux ! De cette volonté d’adapter des monuments de la littérature classique découle des aspirations à se produire en milieu scolaire pour faire découvrir sous un nouvel angle les ouvrage lus en classe et semer une joyeuse zizanie dans les salles de cours.

Après avoir grandi dans une famille d’artistes de théâtre de rue près de l’agglomération nantaise, Margot Delabouglise commence ses études théâtrales au conservatoire de Bordeaux Jacques Thibaud en parallèle d’un cursus universitaire à l’Université Bordeaux Montaigne en Art du Spectacle. Deux ans plus tard, en 2018, elle part à Lyon pour rejoindre la classe de théâtre du Conservatoire Régional de Lyon sous la direction de Philippe Sire tout en continuant et validant sa licence. Chose faite, elle retourne à Bordeaux et intègre en 2019 la promotion 5 de l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux Aquitaine, sous la direction pédagogique de Franck Manzoni.

Barthélémy Maymat Pellicane grandit dans le 19ème arrondissement de Paris. Enfant, il découvre le théâtre avec la Compagnie Tamèrantong! qui monte des spectacles avec les jeunes des quartiers populaires d’Île-de-France. Il joue durant une dizaine d’années de nombreux spectacles en France et à l’étranger. En 2015, il entre au conservatoire du 13ème arr. de Paris où il est l’élève de François Clavier. Parallèlement, il pratique également l’improvisation au sein de La Ligue Universitaire et la danse contemporaine. Il continue sa formation au Théâtre Républicain de la Drama-turgie Biélorusse à Minsk. Puis en 2018 après avoir terminé sa licence d’Arts du spectacle, il intègre le conservatoire du 14ème arr. et l’association 1000 visages. Barthélémy fonde le Carrelage Collectif en 2018 avec lequel il crée le festival de théâtre Chantiers Publics. En 2019, il est reçu à l’École Supérieure de Théâtre Bordeaux Aquitaine.

Après avoir grandi au plein cœur de Paris, Cesare Moretti déménage à Poitiers et commence des études en psychologie. En parallèle de l’université, il commence le théâtre dans une troupe amateure dans laquelle il reste trois années. Il décide par la suite de changer de filière et commence un cursus universitaire en Arts du Spectacle puis il est admis au conservatoire de Poitiers. Il pratique également l’improvisation au Projet Phénix. En 2019, il intègre la promotion 5 de l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux Aquitaine.

Ariane Pelluet grandit en Suisse à Neuchâtel. Elle fait ses premiers pas sur scène avec l’Avant-scène Opéra en 2009. Deux ans plus tard, elle découvre le théâtre de rue à Neuchâtel et à La Chaux-de-fonds où elle joue notamment à la Plage des Six Pompes. Après avoir travaillé à l’assistanat à la mise en scène au Staatstheater de Nürnberg, elle fait un petit détour par l’Université de Fribourg où elle obtient un Bachelor en Sociologie et Gestion d’entreprise en 2018. En parallèle elle continue l’opéra, le théâtre et le théâtre d’improvisation, elle donne des ateliers de théâtre et travaille comme assistante à la mise en scène pour le NOF (Nouvel Opéra Fribourg). En 2018, elle intègre la formation préprofessionnelle d’Art dramatique au conservatoire de Fribourg. En 2019, elle est sélectionnée pour faire partie de la cinquième promotion de l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux Aquitaine, diplôme obtenu en 2022.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie Bravache et sa représentation théâtrale l’Iliade.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.

Compagnie Chriki’Z

Sous la direction de Amine Boussa et Jeanne Azoulay, la Compagnie Chriki’Z, créée en 2011, développe un travail de création contemporaine déclinant le geste hip hop. Les deux chorégraphes élaborent une écriture poussant la recherche et l’exigence du mouvement, qu’il soit performatif ou minimaliste, mais toujours incarné. Au travers d’univers humanistes, Amine Boussa et Jeanne Azoulay signent des pièces où l’esthétique épouse le vivant. L’univers des chorégraphes, largement nourri de références (qu’elles soient cinématographique, picturale ou littéraires), est toujours impulsé par la découverte – ou redécouverte – d’oeuvres en tout genre. Que ce soit une inspiration ou une libre interprétation , elles sont la source de réflexion de chacun des projets des chorégraphes. S’en servant de socle, Amine Boussa et Jeanne Azoulay développent un processus de création intelligible et sensible à la fois. Ils en subliment ainsi les individualités, les corps, les forces et les vulnérabilités de chaque interprète; qu’il soit amateur ou professionnel, rencontré sur un plateau, en atelier, en centre de formation ou ailleurs…

Le travail de Jeanne Azoulay et Amine Boussa compte aujourd’hui 7 créations, et des tournées sur le territoire régional, national ainsi qu’à l’international – dans plus de 13 pays. L’iniZio, création 2013, obtient le prix de la critique au KingFestival 2019 à Novgorod, Russie. La Compagnie Chriki’Z est conventionnée par la Région Nouvelle-Aquitaine, conventionnée par le département de La Charente Maritime et reçoit le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine – Ministère de la culture et de communication et le soutien de la ville de La Rochelle. La Compagnie Chriki’Z est soutenue par l’Institut Français pour ses tournées et projets à l’étranger.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie Chriki’Z et sa création Dé(s) Formé(s).

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Crédit photo : Compagnie Chriki’z.

Compagnie Les Parcheminiers

La compagnie Les Parcheminiers est fondée en 2019 par Marie Soyeux, Sophie Le Ster et Pierre-Louis Bourgeois afin de soutenir des artistes désireux de faire se croiser différentes formes d’expression. Les Parcheminiers ont pour objectifs de produire et diffuser des spectacles pluridisciplinaires d’artistes multiples – danseurs, musiciens, dessinateurs, vidéastes. Vivement intéressés par la pédagogie, les membres ont à cœur de donner accès à la culture au public le plus large et que les artistes associés soient motivés par la question de la transmission.

Les deux pièces actuellement au répertoire, Aux Champs d’Honneurs, créé par Astrid Boitel, Guillaume Trouillard et Antoine Trouillard (2019) et Exode, créé par Thomas Queyrens (2019) mettent au centre de leur propos l’humain et proposent une nouvelle manière d’aborder les pratiques artistiques par leurs interactions. La compagnie réunit des artistes de tous horizons afin de les faire travailler en collectif.

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Cet Été, retrouvez la compagnie Les Parcheminiers avec leur création Exode.

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Crédit photo : RAS-Production-au-Cuvier-Artigues-Près-Bordeaux.

Paul les Oiseaux

Créée en 1987, la compagnie emprunte son nom au peintre de la renaissance Paolo Uccello, et revendique ainsi sa parenté avec le maître italien, dans l’obsession portée à la perspective, à la scénographie, comme à l’inscription graphique des corps sur le plateau. On peut y déceler aussi un hommage aux migrations sans cesse renouvelées des oiseaux, semblables aux trajets incessants des danseurs, et aux traces légères oubliées dans l’espace par les mouvements chorégraphiques. Ce travail de recherche chorégraphique poétique flirte avec la peinture, le cinéma, la musique, et qu’il s’est  progressivement déplacé, au cours de ses 25 années d’existence, vers le texte. La force de Paul Les Oiseaux réside dans une tension constante entre une danse techniquement virtuose et une gestuelle concentrée sur l’intime, sur les infimes mouvements des gestes familiers, sur leur inquiétante étrangeté.

La danse chez Paul les Oiseaux s’élabore dans la singularité des corps, qui font de plus en plus appel aux mots : ceux de l’écrivain Timothée de Fombelle dans le spectacle Océan Air puis Chambres d’Hôtels ou bien ceux d’Emily Dickinson, Richard Brautigan, Werner Lambersy pour n’en citer que quelques uns, et aux voix : celles de Cécile de France et de Stéphan Wojtowitcz, ou celles des danseuses et du chanteur musicien Guillaume Siron qui prennent la parole dans le dernier spectacle Toutes les filles devraient avoir un poème. Paul les Oiseaux a le goût du mystère, de ces mystères qui composent nos rêves éveillés, nos sensations de déjà vu, la buée moite parfois de nos cauchemars, et l’eau claire de nos souvenirs. Dans une danse affranchie des codes abstraits, Paul Les Oiseaux, propose de recourir à nos sens, avec minutie, méthode, et invoque un lyrisme exempt de toute forme de mièvrerie.

Les spectacles de Paul les Oiseaux réunissent la fulgurance du haïku poétique et la force des histoires romanesques.

En parallèle avec ses créations, l’identité artistique de la compagnie se construit aussi dans ses ateliers de sensibilisation qui font la part belle aux rencontres avec différents publics, scolaires, futurs professionnels, amateurs… Ces ateliers qui prennent des formes très singulières, conférences dansées, ateliers d’écriture chorégraphiques par exemple, permettent la création de petites formes chorégraphiques adjacentes, et le croisement avec des artistes explorant d’autres pratiques : metteurs en scènes, musiciens, vidéastes, auteurs.

Chaque pièce chorégraphique de la compagnie s’enrichit ainsi de pièces satellites qui développent les mêmes enjeux thématiques et esthétiques explorés au sein de ces workshops productifs.

Depuis plusieurs années, la compagnie intervient aussi auprès de publics empêchés, au sein notamment d’établissements hospitaliers pour personnes âgés dépendantes. Ces projets participatifs donnent lieu à des formes chorégraphiques et/ou à des objets filmiques singuliers fictionnels ou documentaires. La compagnie a notamment l’occasion d’explorer sa pluridisciplinarité à l’occasion de sa résidence avec la ville de Bruges, dont elle est l’artiste associé en 2022 et en 2023, soutenue par l’Iddac.

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Cet Été, retrouvez Paul les Oiseaux et son spectacle Hakama Calame.

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Crédit photo : Einki Djipal.

Le Liquidambar

Un jour de pluie, Aurore Cailleret et Lolita Barozzi se rencontrent lors d’une création collective. Elles se lancent alors dans une recherche de trois ans et développent une méthodologie de travail, une écriture de plateau, une esthétique et dessinent les contours de ce qui deviendra bientôt le projet associatif et artistique du Liquidambar. La compagnie devient alors un véritable laboratoire dédié aux formes marionnettiques où sont expérimentés aussi bien les formes animées que les processus de création.

Au Liquidambar, la marionnette est avant tout considérée comme une écriture plurielle où le spectateur est convoqué à l’endroit de ses sensations. Le point d’ancrage est le corps de l’objet, son corps métaphorique, son corps poétique et l’équilibre fragile qui se créé entre lui et l’acteur. En 2016, Le Liquidambar a créé son premier spectacle, La Maison aux arbres étourdis, un conte marionnettique tout public à partir de 7 ans. En 2019, il a créé Des Paniers pour les Sourds, un poème marionnettique inspiré de l’oeuvre du poète Paul Vincensini. Enfin, La part des anges, dernier spectacle du Liquidambar a vu le jour en décembre 2021. Les jours de confinement du Printemps 2020 ont donné naissance à ce spectacle tout terrain : Les Histoires d’A.

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Cet Été, retrouvez le Liquidambar et son spectacle de marionnettes Les Histoires d’A.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.

Big Joanna

La Fanfare BIG JOANNA partage son énergie musicale avec joie et générosité. Née en 2013 de la rencontre entre des musiciens de la Fanfare À La Gueule du Ch’val et des musiciens jazz des conservatoires de Angers et Bruxelles, BIG JOANNA s’intéresse particulièrement aux musiques afro-américaines de la Nouvelle Orléans. Après quelques voyages en Louisiane les 6 musiciens de, BIG JOANNA ont développé un répertoire riche, imprégné des cultures musicales de la Nouvelle Orléans. La fête, le partage et l’énergie des brass-band de New Orleans, modernes et traditionnels sont aujourd’hui la marque de fabrique de cette fanfare qui vous attrape au coin de la rue et vous rappelle que la musique ça fait du bien au cœur et libère la joie.

Avec Le Bal Saint Louis créé en 2019, BIG JOANNA s’invente un nouveau terrain de jeu et aborde le langage de la danse sous sa forme la plus populaire, le bal.

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Cet Été, retrouvez la Fanfare Big Joanna et sa représentation Le Bal Saint Louis.

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Crédit photo : Delphine Perrin

Compagnie Née d’un doute

La Compagnie Née d’un doute est créée en 2013 autour des réflexions sur le territoire. Qu’est-ce qu’un territoire ? Un bout de terre habité, partagé, bordé de frontières, en perpétuelle transformation. Cet espace géographique peut se caractériser par des spécificités culturelles, environnementales ou naturelles, mais également par une appartenance juridique. Il se définit politiquement et économiquement.

Depuis la Cie ne cesse de se questionner sur la place de l’artiste dans la sphère sociale et politique actuelle. Le faire et être ensemble. La question du « nous » en tant que sujet collectif et non une addition de « je » individualisé. Un « nous » qui pourrait habiter le monde autrement, en élargissant la notion du « je » à tout ce à quoi ce « je » peux ou veux se relier. Une interdépendance des citoyens entre eux, des citoyens et des espaces. La Compagnie Née d’un doute a notamment présenté Comme des Moutons (2014), une création folle et décalée qui questionne la liberté sous toutes ses formes, Orikaï (2016) qui évoque laisse le spectateur libre de ce faire sa propre image des mouvements et gestes, et Cartes Blanches qui fait découvrir le Bassin d’Arcachon dans une expérience sensible. L’artiste se place au cœur du texte ou du dispositif scénique et chorégraphique, pour ouvrir des portes d’accession aux connaissances sur le monde, sur la société, sur l’environnement proche et plus étroitement sur soi. Et le réseau par lequel ces poésies (peut-être utopistes) peuvent s’infiltrer, il est terrien. Il est celui du territoire. Celui que l’on côtoie, que l’on expérimente, que l’on vit, que l’on habite. Puis il s’agit ensuite d’étendre ce rhizome.

Ce qui fait aujourd’hui la singularité de la compagnie, c’est de partir du présent en humant l’atmosphère, en cherchant à faire avec l’existant.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie Née d’un doute avec sa création Monde Parallèle.

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Crédit photo : Compagnie Née d’un doute.

Compagnie la Sœur de Shakespeare

La Compagnie la Sœur de Shakespeare, d’abord nommée Compagne Chamboulive, fait référence au texte Une Chambre à Soi de Virginia Wolf. Sa découverte a été pour Marilyne Lagrafeuil et Gwenaëlle Mendonça un tournant dans l’écriture de leurs créations théâtrales, en permettant une liberté d’écriture totale jusqu’à se livrer dans l’exploration de l’intimité dans des autofictions. Ensemble elles déploient un travail qui s’articule autour de l’écriture contemporaine et l’invention de nouvelles formes scénographiques évolutives, autour du texte, de la musique et parfois de l’humour. Elles créent notamment Mange Moi qui mêle gastronomie et littérature érotique.

Leur collaboration s’arrête en 2018 à la suite du burn out de Gwenaëlle. Marilyne écrit alors RESTER DANS LA COURSE, premier spectacle de la trilogie, et redéfinit la ligne artistique de la compagnie en déployant un travail autour de l’autofiction et la musique live. Elle commence une collaboration avec le musicien compositeur Sébastien Chadelaud. Ce sera le début d’une trilogie sur les façons dont le monde contemporain bouleverse l’intime. Le 2ème volet MATCH ! parle de la rencontre amoureuse à l’ère du numérique.

Lors du premier confinement, elle est sollicitée par la Scène Nationale d’Aubusson pour une carte blanche. Elle écrit ROTOFIL, texte inspiré de conversations avec des habitant·e·s autour du thème de la beauté et invite 15 compagnies à s’emparer de ce texte lors de la réouverture des théâtres. Parallèlement, elle est comédienne pour la compagnie l’Organisation et joue dans LES ROIS DU CATCH mis en scène par Elodie Ségui au Point Ephémère, au 104 et à la Ménagerie de Verre et performe dans MONTE LE SON DU TABLEAU STP au Musée des Beaux-Arts de Lille et au Musée Condé de Chantilly.

Elle collabore aussi avec le performeur Benjamin Bodi au Palais de Tokyo et est sollicitée par le festival Les Femmes s’en mêlent comme maîtresse loyale, et depuis 2019, elle travaille en Suisse avec la compagnie ADVQ. Elle joue et coécrit le spectacle MARIAGE mis en scène par Alexandre Doublet. Elle est également dramaturge pour RETOUR À LA CERISAIE et LA MACHINE DANS LA FORÊT écrit et mis en scène par Alexandre Doublet au Théâtre Vidy-Lausanne et à la Comédie de Genève.

​Au cinéma, elle joue sous la direction de Thomas Lilti, Félix Moati et Claude Saussereau. Elle est aussi formatrice auprès de comédien·ne·s amateur·trice·s, et d’étudiant·e·s. Pour eux·elles, elle écrit et met en scène : NE PAS BAISSER LES BRAS et FOULE SENTIMENTALE.

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Cet Été, retrouvez la Compagnie La Sœur de Shakespeare avec son spectacle MATCH! (Version jardin)

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Crédit photo : Compagnie la sœur de Shakespeare.