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« Le duo célèbre ses 30 ans de carrière

Didier Malherbe et Loy Ehrlich célèbre leur 30 ans de carrière, au sein du duo Hadouk. L’histoire de ces deux instrumentistes s’est écrite sur plusieurs décennies. Ils se rencontrent en 1970. À cette époque, Didier Malherbe fait partie du légendaire groupe de rock progressif, Gong. De son côté, Loy Ehrlich s’attache aux musiques africaines, avec les groupes West African Cosmos, et Touré Kunda, mais aussi auprès de l’artiste Youssou N’Dour. Forts d’une grande amitié et d’une similarité artistique, les deux hommes décident de fonder Hadouk, en 1995. En 1996, un premier disque voit le jour, intitulé “Le Bal des Oiseaux”. Réédité en 2024, il est un lien direct avec le dernier opus du duo, “Le Concile des Oiseaux”. En passant de l’un à l’autre, Hadouk a fait le choix de tirer sa révérence, en musique, et avec beaucoup de classe. Une chose est sûre : Didier Malherbe et Loy Ehrlich se sont toujours inspirés de la nature et du vivant. Les mélodies traditionnelles venues de tous les horizons, ainsi que l’improvisation du jazz, ont été le ciment de cette construction musicale unique en son genre. Les deux artistes cultivent également la philosophie du voyage intérieur. Une belle aventure qui prend fin aujourd’hui, mais qui laissera son empreinte dans l’industrie du jazz ! »

Jazz Radio

Né d’une mère professeure de littérature arabe, éprise de musique et de poésie, et d’un père qui se consacre au théâtre puis à la politique culturelle, Jawhar grandit dans la banlieue au sud de Tunis, à Radès. Très tôt il est fasciné par une certaine culture populaire, par la force de ses images et de ses expressions verbales, musicales et gestuelles.
Quand il part à l’âge de vingt ans étudier l’anglais à Lille, c’est plutôt la poésie abstraite qui l’attire, celle de William Blake et d’Emily Dickinson… En plus d’un amour grandissant pour un certain Nick Drake qui le liera de manière irrévocable à son folk impressionniste.
Jawhar écrit des chansons qu’il commence à jouer dans des petits lieux Lillois. Il est ensuite amené à faire quelques premières parties d’artistes tels que Susheela Raman, Boubacar Traoré ou Keziah Jones. Il enregistre son premier album qui sortira en autoproduction avant de ressortir officiellement via le label bruxellois Top5 Records. «WhenRainbows Call, MyRainbows Fly» est salué par la presse comme «un soufflant premier album d’un prodige du song-writing». (Les Inrockuptibles, FR).
Qibla Wa Qobla (Le baiser et l’orientation de la prière), le premier album de Jawhar sort fin 2013 sur le label bruxellois NAFF et remporte l’Octave du Meilleur Album de l’année en Belgique (catégorie Musiques du Monde). La presse y voit une « mosaïque chatoyante où pop et soufi ont appris à parler le même langage: celui de la musique universelle et intemporelle »; «un album avec lequel Jawhar confirme un talent tranquille et profond de conteur.»
Après Qibla Wa Qobla, Jawhar présente le nouvel album (20/04/2018 – 62TV Records/PIAS). Influencé par «un printemps arabe qui se fane et autres évènements heureux contemporains», WinrahMarah est à la fois plus mordant et plus coloré que son prédécesseur. Les dix chansons de ce nouvel opus sont habitées par le son d’un groupe qui gagne en complicité et en cohérence. Châabi et folk-pop ciselée y cohabitent dans un équilibre quasi hypnotique.
Tasweerah (62TV/PIAS – mars 2022) est le quatrième album du singer / songwriter tunisien Jawhar. Tasweerah veut dire en tunisien à la fois: portrait, image, mais aussi: projection de l’esprit… L’album est une série d’arrêts sur image, de portraits plus ou moins personnels. Les chansons sont, chacune à leur manière, des tentatives vers un portrait universel de l’artiste. Elles questionnent sa place et celle de l’imaginaire dans la société, posent « la création et la quête de la beauté » au centre de l’album. Volontairement brut et sans artifice, Tasweerah nous replonge dans la folk / pop claire-obscure de Jawhar, proclamé dans la catégorie Arabic Dream Pop.