Jean-Luc Terrade

Le parcours de Jean-Luc Terrade se confond étroitement avec celui de la compagnie Les Marches de l’Été. À Paris, puis en Aquitaine, à Bordeaux et au Bouscat où il s’installe en 2000, Jean-Luc Terrade met en scène et crée des œuvres où le langage des corps des acteurs est en première ligne. Il travaille sur des textes de Lagarce, Beckett, Sade, Duras, Müller, Büchner, Guyotat, mais aussi Feydeau, Marivaux et Molière ; et poursuit son travail de création sur le langage des corps : Quelques Petits Riens et Au bord de mes/nos ténèbres en 2006, Le Modèle de Molinier en 2005. En 2015, il clôt le triptyque commencé avec les Petits Riens et les Ténèbres par Les Petites Boîtes pour sept comédiens. En 2016, il signe deux créations : Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, et Je suis une erreur, de Jan Fabre. Puis en 2019, Melancholia II de Jon Fosse. Depuis 2004, il organise et dirige l’événement Trente Trente et défend une programmation des formes courtes hybrides et pluridisciplinaires.

La Compagnie Les Marches de l’Été est créée en 1979 de l’envie qu’éclose dans l’espace ce qui n’est pas dit dans le texte ni dans le langage du corps. La compagnie s’est installée près de la Barrière du Médoc, au Bouscat, pour devenir un espace d’expérimentations et de création ouvertes aux résidences et aux équipes artistiques. De ce laboratoire de spectacles vivants, technologiques visuels et sonores, naissent des créations originales qui mêlent poésie, arts et littérature comme Faut Voir (2013), L’Ange Disparu (2009) et Mélancholia (1995), une adaptation du roman de Terje Sinding. Dans Du Luxe et de l’Impuissance (2023), Karina Ketz et Jean-Luc Terrade s’associent dans un dispositif innovant qui propose un audiospectacle captivant.

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Cet Été, retrouvez Karina Ketz et Jean-Luc Terrade et leur nouvelle création Du Luxe et de l’Impuissance.

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Crédit photo : Pierre Planchenault.