Sophie Poirier

Du rédactionnel à la littérature, de la création au reportage, de la conception poétique à la commande technique, portraits, entretiens, collaborations avec des artistes… Sophie Poirier écrit et pense avec ce qui l’entoure. Elle travaille ainsi souvent en lien avec le fait de se promener. Cette écriture déambulatoire séduit par son regard innovant sur ce qui fait et enveloppe le quotidien. Entre littérature, sociologie et arts visuels, Sophie Poirier guide les publics vers la découverte de nouveaux imaginaires autour des territoires du commun.

En 2008 et 2009, les deux premiers romans de Sophie Poirier La libraire a aimé et Mon père n’est pas mort à Venise prennent la forme de fictions courtes. Avec Le sentiment de Bomarzo (2009, magazine Causette), sentiment inventé et inspiré d’un lieu étrange et ancien, elle commence l’observation de ce qui se métamorphose. Certains de ses textes deviennent vite des expositions ou des créations sonores : La marée du siècle, Le château livre, Souvenir. De 2013 à 2015, Sophie Poirier est également chroniqueuse chez Junk Page qui publie ses écrits déambulatoires Comme va la pensée, Une chambre à écrire, Déambulation, 23 chroniques mensuelles (Bordeaux). Son récit road-trip désorganisé et rêveur, Les points communs (2018), va à la rencontre des gens et des paysages dans la France entière : une île et une montagne, une ville, une campagne, Calais, Paris, des libraires et des auteurs, des messagers et des passagers,…  En 2019, elle écrit 7 microfictions dans le cadre de la Biennale FACTS art et science (Bordeaux). En février 2022, elle publie Le Signal, une histoire d’amour hors du commun entre une écrivaine et un immeuble autour du récit d’un rêve immobilier ayant viré au cauchemar, du fait de l’érosion marine. Une enquête entre sociologie et poésie sur comment habiter un lieu abandonné, comment l’aimer et que retenir de sa dégradation à travers le temps.

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Cet Été, retrouvez Sophie Poirier et Olivier Crouzel avec leur création Vers le fleuve 

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Crédit photo : Olivier Crouzel, Le Signal